( 09 Photos ) Victime d’un vi0l, une étudiante se suicide

Afrique du Sud: victime d’un viol, une étudiante se suicide

Une étudiante sud-africaine de 23 ans s’est donné la mort la semaine dernière, deux mois après avoir été violée par un de ses camarades d’université. Son histoire a fait descendre plusieurs milliers de femmes dans la rue.
L’histoire a réveillé la colère des femmes sud-africaines face aux violences sexuelles. Le 3 août dernier, Khensani Maseko, une étudiante en troisième année à la Rhodes University de Grahamstown, en Afrique du Sud, s’est suicidée, deux mois après avoir été violée, rapporte CNN.

Selon un communiqué diffusé par son université, la jeune femme de 23 ans avait été abusée sexuellement par l’un de ses camarades étudiants en mai dernier, et en avait informé l’université le 30 juillet. Elle devait se rendre à l’université début août avec ses parents, pour répondre à des questions des enquêteurs.

Message sur Instagram
C’est un message posté le jour même de son suicide sur son compte Instagram qui a permis de lier l’acte de désespoir de Khensani et l’agression dont elle avait été victime quelques semaines plus tôt.

« Personne ne mérite d’être violé », avait-elle ainsi écrit en légende d’une image sur laquelle sa date de naissance et la date du 3 août, celle de son suicide, étaient écrites. Son compte Instagram a depuis été retiré de la plateforme.

L’étudiant accusé du viol a été suspendu, a fait savoir l’université dans un communiqué publié sur son site, affirmant que l’enquête allait se poursuivre sur les circonstances de la mort de la jeune femme.

Manifestations dans tout le pays
Cette affaire a tristement mis en lumière la réalité des chiffres des violences sexuelles commises à l’encontre des femmes en Afrique du Sud. Selon des statistiques officielles établies au niveau national et publiées en juin dernier, 138 femmes sur 100.000 ont été victimes de viol en 2016 et 2017.

La mort de Khensani Maseko a choqué l’opinion publique en Afrique du Sud, où plusieurs milliers de femmes sont descendues dans la rue la semaine dernière pour protester contre les violences faites aux femmes.

Khensani Maseko
PIC: INSTAGRAM

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