(12 Photos) : Elles se font 300 milles francs par nuit mais…!!!

Saly Portudal, à l’image des autres sites touristiques enregistre des pratiques peu orthodoxes.   En plus des activités légalement reconnues, certaines personnes, surtout les femmes, se livrent au plus vieux des métiers du monde.

Généralement on retrouve  les  « filles de joie » dans les boîtes de nuit, bars, buvettes et dans les rues et ruelles de la ville de Saly. Ces femmes qui sont des travailleuses de la nuit  se plaisent bien dans leur «métier» qu’elles qualifient d’ailleurs de « vrai business » avec un excellent chiffre d’affaires qui varie entre 100 et 300 milles francs par nuit.

Il est 23h30 , sur la route qui mène vers l’un des  bars du carrefour de Saly. Les passagers  composés de blancs ou de jeunes antiquaires ne semblent pas être étonné de l’habillement s”xy qu’affichent  des jeunes filles de tout âge. Le quartier grouille  de monde et la circulation est dense.

Regroupées à la devanture du bar , les filles discutaient en jetant des œillades aux passants .L’une d’entre elles, cigarette à la main, un petit sac en bandoulière, aborde avec des gestes langoureuses les blancs.

Habillée en mini-jupe marron , et en tee-shirt rouge sans manches avec une décolletée assez profonde qui dévoile  la moitié de sa p¤itrine , Mathilde dispose d’un petit sac à main rouge dans lequel sont gardés son téléphone portable, quelques billets de banque, un papier mouchoir et une dizaine de pr3servatifs qu’elle exhibe fièrement pour montrer qu’elle se protège.

Mathilde a 23 ans et exerce ce métier  depuis  15 mois.

Elle est étudiante en deuxième année en management et pour payer ses études et aider sa famille, Mathilde s’adonne à vendre son corps d’une noirceur à couper le souffle aux blanc. « Je suis issue d’une famille pauvre » explique en tirant sur sa cigarette furtivement et en jetant un regard sur un homme qui venait d’entrer dans la boite de nuit.  » Ma mère est ménagère et n’arrive plus à subvenir à nos besoins ». Nous sommes quatre (4) et je suis l’aînée de mes frères et sœurs  et vu que je n’avais pas de boulot , j’ai préféré me pr¤stituer », argue-t-elle. Elle précise  aussi qu’elle doit se battre pour aider sa mère afin que ses sœurs et frères puissent réussir leurs études.

Des vi¤ls durant l’exercice du « métier » 

Elle émet un rire cristallin puis se retourne et appel à haute voix une de ses copines de travail  « vient répondre à la journaliste, elle veut savoir si nous sommes victimes de violences » acclame Mathilde.

Alima 22 ans a été victime de coups et blessures puis de vi¤ls

Plus fine que sa copine Alima habite à kaolack. Elle vit de la pr¤stitution depuis l’âge de 15 ans. Victime de vi¤ls plusieurs fois, la jeune fille se contente de sourire et explique       » les vi¤ls et les coups sont notre  quotidien , nous n’y pouvons rien » elle hausse les épaules puis tire sa copine lui chuchotant quelque chose à l’oreille. Elles traversent la route puis  entrent dans la boite de la nuit.

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