21e anniversaire de la disparition de Mame Abdou Aziz Dabakh !

21 ans après la disparition de l’homme de Dieu d’une dimension exceptionnelle, El Hadji Abdou
Aziz Sy «Da bakh», un hommage dans la sobriété et la piété va être rendu ce 14 septembre dans la
citée religieuse de Diacksao au 4ème khalife général de la communauté tidiane.
Dimanche 14 septembre 1997 – vendredi 14 septembre 2018. Voilà 21 ans que la Oummah islamique
et le Sénégal tout entier semblent toujours être en deuillés avec le rappel à Dieu du vénéré Mame
Abdoul Aziz Sy «Dabakh», un homme de Dieu qui a consacré toute sa vie durant au service
exclusif d’Allah et de son Prophète Seydina Mouhamed (Psl). Ainsi, dans la sobriété et la piété, un
hommage mérité va être rendu à cet homme de Dieu par la famille de Seydina El Hadji Maodo
Malick Sy, à la cité religieuse où vont convergé plusieurs milliers de fidèles pour se recueillir toute
la journée  au mausolée du saint homme. Un 14 septembre 1997 où «même le
temps a semblé s’arrêter à l’annonce de la douloureuse nouvelle», selon nombre de fidèles qui se
souviennent de Dabakh. Une commémoration de la disparition du fils de Maodo démarrée le 13
septembre après la prière crépusculaire avec des «khadara» et autres récitals du Coran. Selon un
petit-fils du défunt Cheikh, Saër Sy ibn Serigne Mbaye Sy «Abdou», «la famille chérifienne du
Maroc avait demandé à la disparition de Dabakh que sa dépouille soit à côté de celle de Cheikhna
Cheikh Ahmed Tidiane Chérif (Rta)» car, soutient-il, elle avait estimé que «Mame Abdou Aziz Sy
est un exemple à laisser à la postérité et un héritage à sauvegarder». Apôtre de la paix, El Hadji
Abdou Aziz Sy, selon son fils Serigne Sidy Ahmed Sy, «a résolu beaucoup de crises au Sénégal. Il
a résolu celle estudiantine de 1993. Il avait convié tous les élèves et étudiants du Sénégal et le
mot d’ordre fut levé à Diacksao. La crise énergétique de la même année avec le Sutelec, il l’a
également résolue. De même que la crise sénégalo-mauritanienne. Mame Abdou avait pris son
bâton de pèlerin pour aller voir les deux chefs d’Etat après avoir formulé des prières pour que la
paix revienne entre les deux pays. Tout comme la guerre Iran-Irak où Mame Abdou a joué un
grand rôle à travers des prières. Il avait même écrit une lettre au Président américain Bill Clinton
pour que la paix règne dans le monde», témoigne Serigne Sidy Ahmed Sy «Da bakh». Pour sa
part, Abdou Aziz Diop, petit-fils de «Dabakh», indique que son grand père a été une œuvre sociale
ambulante et un chef religieux sans budget. «Durant ses 93 ans d’existence, il n’y a jamais eu de
dissonance entre ses propos, ses intentions et ses actes parce qu’il était arrimé au Coran et à la
Sunna.» Et de décortiquer, selon sa convenance, le sobriquet de «Da bakh», pour définir le «D»
com me un «Défenseur de la Charia et la Sunna», le «A» représentant l’«Amour de Dieu et du
Prophète (Psl)», le «B» l’illustrant comme un «Bienfaiteur de l’islam», le «A» signifiant «Aimé et
adulé par tous les croyants», le «K» exprimant «Khalife de Dieu et Kilifa au propre sens du
terme» et le «H» comme «Hom me de Dieu, de bien, de tous les temps et de toutes les époques
et homme universel». Ainsi vécut Dabakh.

La rédaction senegaldirect

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