60 morts dans la répression policière au Soudan

Selon un groupe d’opposition, le nombre de personnes tuées lors de la répression des manifestations en faveur de la démocratie à Khartoum, est passé à 60.

L’opposition indique que des membres d’un groupe paramilitaire errent dans les rues de la capitale soudanaise pour attaquer des civils.

Les dernières violences auraient commencé lorsque les forces du Conseil militaire de transition ont ouvert le feu sur des manifestants non-armés lundi. Les militaires ont fait l’objet d’une condamnation internationale pour cette attaque.

Une tentative du Royaume-Uni et de l’Allemagne d’appeler l’armée soudanaise à mettre fin à ces violences a été bloquée mardi à l’ONU par la Chine, qui était soutenue par la Russie.
Les manifestants occupaient la place devant l’état-major militaire depuis le 6 avril, cinq jours avant le renversement du président Omar el-Béchir, après 30 ans au pouvoir.

Leurs représentants avaient négocié un accord avec le Conseil militaire de transition et avaient convenu d’une transition de trois ans qui aboutirait à des élections.

Mais lundi, des militaires sont intervenues pour expulser les manifestants de la place. De nombreux habitants de Khartoum ont blâmé les Forces de soutien rapide pour cette répression.

L’unité paramilitaire – anciennement connue sous le nom de Janjaouid – a gagné en notoriété dans le conflit du Darfour dans l’ouest du Soudan.

Les manifestants avaient demandé que la fête islamique de l’Aïd al-Fitr, annoncée pour mardi et mercredi de cette semaine, soit célébrée dans les rues, en signe de défi contre l’armée.

Mardi, cependant, une grande partie de Khartoum semblait être bouclé. Des vidéos tournées avec des téléphones portables montraient des colonnes de troupes avançant le long des rues, retirant ici et là des barricades et tirant en l’air.

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