A.S, déficiente mentale:”Il m’a demandé de me c¤ucher sur la véranda avant de me dé3habiller et…”

Bernard Mendy a échappé de justesse à 10 ans de prison. Alors que le procureur Assane Ngom avait requis cette peine pour le délit de vi0l aggravé, Bernard Mendy «n’a finalement pris que» 3 ans ferme. Il avait abusé de A.S, une déficiente mentale de moins de 18 ans.

C’était le 22 juin dernier. Alors que sa grand-mère l’avait envoyée à la boutique, au marché «Kheulga», la jeune fille A.S croise sur son chemin le sieur Bernard Mendy, qui l’interpelle et lui demande de le suivre. Cette dernière, comme hypnotisée, obéit. Bernard Mendy conduit alors A.S. dans une maison. «Lorsque nous sommes arrivés, toutes les chambres de la maison étaient fermées. Il m’a demandé de m’installer sur la véranda avant de me d3shabiller et de me c0ucher. Après cela, il a entretenu des rapports s3xuels avec moi. Après avoir satisfait sa libido, mes habits et la véranda étaient couverts de sang», a déclaré A.S avec une voix qui témoigne à suffisance de sa santé mentale. «J’ai remis mes habits et nous sommes sortis ; c’est au moment de se séparer que Bernard Mendy me dit ‘’Gisumala Gisooma’’ (on ne s’est pas vu). Et c’est là qu’une dame qui était derrière nous m’interpelle sur l’état dans lequel j’étais. Je lui ai supplié de ne rien dire, mais elle était décidée à me conduire jusque chez moi», narre la victime. Elle ajoute : «c’est en cours de route qu’on rencontre Awa Mboup, l’épouse de mon oncle qui nous a conduites jusque chez moi».
A.S a tenu à préciser que Bernard Mendy ne l’a ni menacée, encore moins proposé de l’argent.

Bernard Mendy : «elle est ma copine»
Pour sa part, Bernard Mendy soutient que A.S est sa copine et qu’ils entretiennent une relation amoureuse, dans la plus grande discrétion. Et le jour des faits, c’est A.S qui est venue le retrouver chez lui. «A.S est venue me retrouver chez moi, je l’ai interceptée devant la porte et nous nous sommes rendus au domicile de Matar Diouf pour que ce dernier me prête sa chambre», déclare Bernard Mendy. Une fois sur place, Matar Diouf était absent et la porte de sa chambre n’était pas fermée. Vu que je voulais passer quelques moments d’intimité avec elle, je l’ai invitée sur la véranda et nous avons commencé à fl1rter. Dans la foulée, je me suis 3xcité et j’ai enlevé son pantalon. Je lui ai demandé si elle était vi3rge et elle m’a répondu par l’affirmative. Bernard Mendy soutient que A.S lui a donné son consentement. «C’est ainsi que je l’ai p3nétrée et s’elle agrippé à moi en me faisant comprendre que je l’ai blessée. J’ai interrompu l’acte s3xuel et elle a remis son pantalon», explique-t-il. «C’est quand nous sommes sortis de la maison que j’ai constaté que ses habits étaient tachetés de sang. Je l’ai interpellée sur ça et elle m’a fait comprendre que ce n’était pas grave. Je l’ai accompagnée jusqu’à mi-chemin et je l’ai laissée continuer sa route», ajoute le prévenu.
Le tribunal a requalifié les faits en détournement de mineure et a condamné Bernard Mendy à 3 ans de prison ferme.

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