Alioune Badara Cissé, Ousmane Sonko, l’opposition sénégalaise: Mimi Touré revient à la charge et accuse…

Aminata Touré revient à la charge. Cette fois-ci, c’est pour s’en prendre à Ousmane Sonko et à l’opposition sénégalaise. Pour l’envoyée spéciale du Président Macky Sall, « il faut mettre un terme à cet ensauvagement de la vie politique… » L’ancien Premier ministre est revenu sur les sorties de Alioune Badara Cissé (ABC) et la guerre de positionnement au sein de l’APR.

A quelques mois des élections présidentielles, l’Alliance pour la République (APR) est en proie à la guerre des positionnements. Ce, dans plusieurs localités au moment où Macky Sall a besoin d’une forte union autour de sa personne, pour sa réélection, rappelle le journal l’Observateur à Mimi Touré.

« La politique c’est un système de compétition interne (…) C’est aussi un système démocratique, les différends se règlent par la négociation, les compromis et les coups de colère parfois« , selon Aminata Touré.

Alioune Badara Cissé pourrait déclarer sa candidature car, disait-il, que rien ne fait obstacle à ce qu’il se présente en 2019. « Je considère que même s’il est Médiateur de la République, il est membre de l’APR en réserve, puisque je n’ai pas connaissance de sa démission de l’Alliance pour la République. Moi, ce que je sais et ce que je pratique en politique, c’est la loyauté. On ne joue pas à mettre son propre camp en difficulté. Ceci étant dit, chacun fait ses choix et surtout, les assume« , dira l’apériste.

« Elle est en train de construire les arguments de sa défaite annoncée« , dira Mimi Touré à l’endroit de l’opposition, qui accuse Macky Sall de préparer un hold-up électoral. Et de poursuivre: « Elle est laminée aux cinq consultations électorales tenues depuis 2012. Parce que les politiciens qui la composent, sont connus des Sénégalais qui les ont tous vus à l’oeuvre. Le Pds, dont les douze années ont été ponctuées de scandales plus gros les uns que les autres, ne peut pas se refaire de santé. A six mois de l’élection, il a un problème de candidat et cherche à discréditer le système et processus électoral sans mettre sur la table un seul argument objectif. »

Revenant sur les dernières sorties de Ousmane Sonko, elle dit ceci: « S’il pense que c’est à l’école de l’insolence et des injures qu’il va gagner ses galons en politique, il ne tardera pas à savoir ce qu’en pensent les Sénégalais.

La politesse et la correction sont des vertus cardinales bien ancrées ici. Je trouve scandaleux et inacceptable que des gens qui aspirent à être des dirigeants dans ce pays tiennent de tels propos à l’encontre du chef de l’Etat, qui est la première institution de ce pays et qui est aussi père de famille. (…)

Comme député, il devait donner l’exemple, inspirer les jeunes à avoir des attitudes citoyennes et respectables. »

Non sans rappeler que « cette politique de l’injure est à combattre vigoureusement, on risque de se retrouver face à des dérapages, car les militants ne vont pas continuer à accepter que leurs leaders soient traités impunément de la sorte. Avant que l’on en arrive là, il faut mettre un terme à cet ensauvagement de la vie politique de la terre brûlée, parce que n’ayant pas d’autres arguments à faire valoir…»

Senego

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