Après le Pse (Pays sans eau), le Pse (Pays sans électricité) est en marche

Alors que les Sénégalais n’en finissent pas de souffrir du manque d’eau sévère qui sévit dans le pays, ils risquent de renouer avec les coupures d’électricité du fait d’une dette de 235 milliards que l’État doit à la Senelec, alerte Souleymane Souaré Sg du syndicat. Après avoir réalisé le Pse (pays sans eau) le Pse ( le pays sans électricité) est en marche.

Les populations ne sont pas encore au bout de leur peine. Alors qu’elles broient du noir à cause de la Sde qui n’en finit pas de les assoiffer, la Sénélec risque quant à elle de les plonger tout simplement dans le noir. Selon Souleymane Souaré, Secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs de l’électricité, qui sonne l’alerte, la Senelec qui court derrière 235 milliards de francs Cfa que l’État et les collectivités territoriales restent lui devoir, entre autre créanciers. Ainsi le syndicaliste n’écarte pas le retour des délestages. Car cette dette crée d’énormes problèmes et peut entrainer l’asphyxie financière de la Senelec qui, ainsi, ne parviendra pas à honorer les factures d’approvisionnement de fuel dues à la Sar.

Avec comme conséquence des délestages du fait d’un défaut d’approvisionnement correct de la Senelec. Finalement c’est à se demander si les autorités se soucient réellement du bien être des populations qu’elles sont censées administrer. Ou va tout l’argent dont les tenants du régime disent détenir ? C’est comme si dans ce pays, tout était dévolu à la politique et aux politiciens. Ce qui est incompréhensible dans tout cela c’est le fait que les autorités ne cessent de dire aux populations que les finances publiques sont au beau fixe, que le Sénégal respire la bonne santé financière. Pendant ce temps, les hôpitaux qui sont au bord de l’asphyxie financière à cause des dettes colossales que le pouvoir reste leur devoir réclament une perfusion financière, les entreprises liquidées par l’État comme la Sias, la Sotrac, Ama Sénégal, Air Afrique etc. courent derrière leurs liquidités.

Au même moment, les députés et autres conseillers territoriaux étrennent leurs nouveaux bolides. C’est comme si le Pse s’était mué en politiciens seuls émergents. Et l’on comprend leur propension à vanter les réalisations du régime. Du confort douillet dans lequel ils sont vautrés, ils ne peuvent que voir les choses en technicolor au moment où les populations elles broient du noir. Pourtant la mission première du pouvoir est d’assurer un train de vie décent aux populations en procédant à un ordre de priorités.

Comment peut on dépenser plus de 1000 milliards pour des projets grandioses comme le Ter alors que les populations sont à terre, à cause d’un Etat incapable de résoudre des problèmes aussi terre à terre que l’approvisionnement correct en eau ou d’honorer des dettes dues à la Senelec ? Le plus révoltant dans cette situation est que ce sont les populations qui paient l’addition alors qu’elles se saignent pour honorer leurs factures salées d’eau et d’électricité. Donc la moindre des choses est qu’elles beneficient au moins d’un service de qualité. Et le pouvoir gagnerait à régler ce probléme d’électricité, qui combiné à celui de l’eau risque tout simplement de l’électrocuter.
actunet

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