Après un refus, l’élue américaine Rashida Tlaib obient l’autorisation de se rendre en Israël


Israël avait annoncé la veille avoir interdit la visite de Rashida Tlaib. Les autorités ont finalement annoncé, vendredi, que l’élue démocrate sera autorisée à entrer sur le territoire pour une visite “humanitaire” à sa grand-mère, en Cisjordanie.

Israël autorisera finalement la visite de Rashida Tlaib. Après que son entrée sur le territoire israélien lui a d’abord été refusé, le ministre de l’Intérieur, Arié Dery, a finalement annoncé, vendredi 16 août, que la visite en Israël de Rashida Tlaib sera autorisée pour motif “humanitaire”.

Celui-ci a décider d’autoriser l’entrée de Rashida Tlaib “pour une visite humanitaire à sa grande-mère” précise le communiqué du ministère, ajoutant que Rashida Tlaib a aussi “promis de ne pas faire avancer la cause du boycott contre Israël durant son séjour”.

La veille, Israël avait annoncé avoir interdit la visite de Rashida Tlaib et d’une autre élue américaine, Ilhan Omar en raison de leur soutien au mouvement de boycott de l’État hébreu, et à la suite d’une demande du président américain Donald Trump.

“Ma dernière chance de pouvoir lui rendre visite”

Rashida Tlaib est la première élue d’origine palestinienne au Congrès américain. Or, le territoire israélien est la porte d’entrée pour atteindre les Territoires palestiniens.

Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) appelle au boycott économique, culturel ou scientifique d’Israël afin de protester contre l’occupation des Territoires palestiniens.

En 2017, Israël avait voté une loi permettant d’interdire l’entrée sur son territoire aux partisans du BDS, qu’il dénonce comme antisémites. Des accusations qu’ils réfutent.

Afin de pouvoir visiter sa famille, Rashida Tlaib a écrit aux autorités israéliennes dans la nuit de jeudi à vendredi, leur demandant de pouvoir voir sa famille, et plus particulièrement sa grand-mère, qui vit dans le village de Beit Ur al-Fauqa, près de Ramallah, en Cisjordanie occupée.

“Il pourrait s’agir de ma dernière chance de pouvoir lui rendre visite”, a fait valoir l’élue américaine dans sa lettre mise en ligne.

“Je m’engage à respecter toutes les restrictions et à ne pas faire la promotion du boycott d’Israël durant ma visite”, poursuit le court texte en anglais.

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