Assurance du ministre des Finances et du Budget : « Le Sénégal affiche une bonne santé économique et financière »

Les Sénégalais ne devraient pas avoir de raison de s’inquiéter de la situation économique de leur pays. Cela en raison des assurances du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, qui a révélé que ‘’le Sénégal affiche une bonne santé économique et financière’’. C’était ce lundi dernier, dans une interview accordée au journal Le Soleil sur la situation économique et financière du Sénégal.

Le ministre qui s’expliquait sur l’état d’exécution du programme économique et financier pour l’année qui s’est écoulée, rassure : ‘’Au terme de la gestion 2019, tous les indicateurs quantitatifs du Programme économique et financier sont respectés, à savoir : le plancher des recettes fiscales, d’un montant de 2 328 milliards FCFA ; la cible de déficit budgétaire se situe à 3% du Pib hors opération Senelec de 125 milliards F ; le plafond trimestriel des instances de paiements arrêté à 40 milliards F a été maintenu à moins de 30 milliards F ; le plancher des dépenses sociales établi à 35% du budget hors dette et hors charges non réparties) dépasse les 45% ; l’encours de la dette publique établi à 7 339 milliards F est largement inférieur au plafond de dette d’un montant de 9 114 milliards F.

Concernant la question de la dette, Abdoulaye Daouda Diallo a confié que ‘’le stock de la dette publique totale est arrêté à 7 339 milliards F au 31 décembre 2019 et est projeté à 8 076,6 milliards F en 2020. Le ratio d’endettement public se situe à 54,9% au terme de la gestion 2019 et est prévu à hauteur de 54,5% à fin 2020, un taux qui reste contenu bien en deçà de la norme communautaire de 70%.

À cet égard, il convient de relever, selon lui, que ‘’le Sénégal, sous le magistère du président Macky Sall, mène une politique d’endettement prudente pour assurer l’équilibre des finances publiques, tout en favorisant le développement économique. C’est dans ce cadre que le Sénégal a été présent sur le marché financier international en 2014, 2017 et 2018 pour lever des ressources nécessaires à la mise en œuvre de projets et programmes d’investissements structurants qui ont contribué de façon décisive aux taux de croissance économique records de plus de 6,5% enregistrées sur la période 2014-2019, sans remettre en cause sa capacité à faire face aux charges de sa dette, à court, moyen et long terme’’.

Cette augmentation de la richesse nationale a été possible, selon le ministre en charge du budget, grâce aux réalisations physiques importantes au profit des populations dans les secteurs prioritaires de l’économie. Des secteurs qui portent sur les infrastructures routières, l’énergie, l’agriculture, l’hydraulique, l’assainissement, l’éducation, la santé et la protection sociale.

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