Au moins 3 soldats tués dans l’explosion d’une mine dans l’Extrême-Nord

Au moins trois soldats ont été tués dans l’explosion de leur véhicule sur une mine, vendredi dans l’Extrême-Nord du Cameroun, région frontalière du Nigeria où sévit le groupe jhadiste Boko Haram, a appris l’AFP de sources sécuritaires.

“Un véhicule du Bataillon d’intervention rapide (BIR, unité d’élite de l’armée déployée dans l’Extrême-Nord pour combattre Boko Haram) est passé sur une mine vers 10h dans une zone située entre les localités de Gouzda-Vréket et Vouzi”, a affirmé une source sécuritaire de la zone jointe depuis Yaoundé.

“Le bilan provisoire est de trois morts et sept blessés”, a-t-elle ajouté, confirmant une information obtenue auprès d’un policier de la région.

Des soldats de la 21ème brigade d’infanterie motorisée patrouillent dans les rues de Buea, région du Sud-Ouest du Cameroun, le 26 avril 2018.

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Toutes les victimes sont des soldats du BIR, selon le responsable sécuritaire, qui a ajouté que l’incident s’est produit alors que les militaires étaient en patrouille.

En plus des incursions régulières dans la région camerounaise de l’Extrême-Nord, les jihadistes nigérians posent régulièrement des mines sur les pistes utilisées par l’armée.

Lundi, trois soldats camerounais avaient été tués dans l’attaque par Boko Haram d’un poste avancé de la Force multinationale mixte (FMM, une coalition régionale engagée contre les jihadistes nigérians) dans la même région.

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La FMM, appuyée par des pays occidentaux, regroupe des militaires du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria, et est engagée dans la lutte contre Boko Haram dans la région du lac Tchad avec l’aide de comités de vigilance composés de citoyens locaux.

Depuis son apparition en 2009, Boko Haram, actif dans les pays frontaliers du lac Tchad, a provoqué la mort d’au moins 27.000 personnes et le déplacement d’environ 1,8 million de personnes qui ne peuvent toujours pas regagner leurs foyers.

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