Casamance : «L’absence de la guerre, ne signifie pas forcément que la paix est là» dixit Robert Sagna

Le Président du Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance (GRPC) était ce samedi 15 février 2020, à Ziguinchor où il a rencontré tous les collectifs des chefs de villages de la région pour échanger avec eux sur le processus de paix. Des échanges qui ont été fructueux pour Robert Sagna et les membres de son groupe. D’ailleurs, le collectif des chefs de villages de la région ont salué ce calme relatif qui prévaut actuellement dans leur contré et le travail abattu par le GRPC. Mais, «certes on a noté une longue accalmie en Casamance qui dure depuis plusieurs années, mais tous les avertis savent que cela ne marque pas une paix définitive», leur a précisé Robert Sagna. «L’absence de guerre n’est pas nécessairement la paix», va-t-il ajouté.Ces retrouvailles ont permis à Robert Sagna et à son groupe d’échanger également sur les difficultés qui assaillent la région. «Il s’est agi pour nous surtout d’analyser et de proposer des solutions qui peuvent conforter l’accalmie que nous connaissons et qui peuvent accélérer le processus de paix en Casamance. L’absence de guerre n’est pas nécessairement la paix. La paix n’est pas l’absence de guerre.

Et ça, ce sont des éléments importants ; c’est ce qui explique cette rencontre», a soutenu Robert Sagna qui entend organiser de telles rencontres similaires dans les régions de Sédhiou et de Kolda où tous les chefs de villages pourraient échanger sur le processus de paix en Casamance. Le président du GRPC de conclure : «Il n y a pas de rebelles en Guinée-Bissau. Il n y a pas de rebelles en Gambie. Tous les rebelles sont en territoire sénégalais sur le long des frontières».

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