Comment j’ai étranglé ensuite noyé mon bébé dans l’eau », A. Ndao la mère infanticide passe aux aveux

Une mère qui tue son enfant suscite toujours un mélange d’horreur et de dégoût. A la salle de la chambre criminelle, ce sont ces sentiments qui figuraient sur le visage des personnes qui ont assisté au récit du nommée Awa Ndao lorsqu’elle racontait l’infanticide de son bébé. Âgée de 31 ans, divorcée et mère de deux enfants, Awa Ndao, la présumé accusée d’une affaire d’infanticide qui s’était passée en 2015 a donné plusieurs versions depuis l’ouverture de l’enquête.
Devant la barre du tribunal de la chambre criminelle, Awa Ndao explique qu’elle était chez son patron durant le temps de sa grossesse. « J’avais effectué trois visites médicales. Mon employeur ignorait que j’étais enceinte puisque j’avais déclaré un fibrome, pour pouvoir garder mon emploi afin de subvenir aux besoins de mes deux enfants et aussi de mes parents » argumente t’elle pour se dédouaner.

À la question de savoir pourquoi elle n était pas allée à l’hôpital le jour des faits, Awa Ndao a répondu que c’était une erreur. » j’ai accouché dans ma chambre. Vers 4h du matin et le bébé était un mort né« . » J’ai deux enfants donc je peux savoir si le bébé était vivant ou non« , réponse qu’elle a donné quand le président lui a demandé comment elle pouvait savoir.

Seulement, le récit que l’accusé a donné dans le procès verbal et à la barre était différent. Il ressort de l’économie du procès verbal que Awa Ndao avait avoué son crime. En effet, à la police, la prévenue avait révélé avoir étrangler ensuite noyer son bébé dans l’eau du robinet de la douche. Car affirme t’elle, « ma famille allait me tourner le dos avec un enfant naturel, pire d’un père chrétien ».

Cette version, Awa l’a complément changé devant le juge de la chambre criminelle. Mais, l’autopsie fait par Joseph, ex-petit ami qui s’était constitué en partie civile a fini par désister a prouvé le contraire. A suivre les résultats, il relève de l’autopsie qu’il n’y avait pas d’eau dans les poumons du bébé. Cyanose des oreille, lèvres, membres, congestion générale et intense des vicaires, elle a accouché d’une fille de 2kg 900 grammes, mort a la suite d’une asphyxie mécanique. Elle a coupé le cordon ombilical avec des ciseaux.

Pour cette acte, le procureur a requis une peine de 7 ans de travaux forcés. Néanmoins, l’avocat de l’accusé a sollicité l’’acquittement au bénéfice doute. Puisque, argumente le conseil, « on peut lui amputer le mauvais choix d’avoir accouché dans la chambre et la honte d’être jugé en se cachant de sa grossesse, la peur de perdre son emploi, mais pas l’infanticide ».

La décision sera rendue le 05 février prochain.
Sans limites

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