Communiqué: Précisions de la SOPRIM à propos de la démolition de maisons sur son TF 6515 TH sis à Thiès

Suite aux démolitions de certaines maisons construites sur le titre foncier 6515 TH à Thiès appartenant à la SOPRIM, le Conseil d’Administration de cette société élargi à ses conseillers tient à apporter des précisions face à la désinformation grandissante servie à travers les média par certains occupants illégaux ainsi que par d’autres, à des fins inavouées.
Dans cette affaire, et pour éclairer l’opinion, il ne s’agit ni plus ni moins que de l’application d’une décision de justice rendue par la Cour d’Appel de Thiès, confirmant une première décision favorable à la SOPRIM rendue par le tribunal régional de la même ville. Cette exécution a été effectuée après que toutes les sommations d’usage aient été faites par voie d’huissier ainsi que par la DSCOS. Ce contentieux ne concerne donc guère l’Etat encore moins son Chef cités à tort.
Contrairement à ce qui a été dit ou écrit, les « maisons » détruites ne dépassent pas une cinquantaine. En réalité, d’ailleurs, il ne s’agissait que de constructions légères et toutes inhabitées. D’ailleurs, les agents de la SOPRIM ont filmé le déroulement des opérations et comptent rendre publiques les images pour édifier l’opinion sur la réalité des « dizaines de millions de francs » supposés avoir été engloutis dans certaines constructions. De plus, toutes les maisons habitées sans exception ainsi que les construction de valeur dont les occupants sont en négociations avec la SOPRIM ont été épargnées.
Le goût du sensationnel a poussé certains à servir des contre-vérités à l’opinion. Ainsi, on a fait état d’un lotissement de 387 maisons alors que le lotissement du titre ne contient que 307 maisons.
La SOPRIM, pour des raisons humanitaires, et bien qu’ayant le droit de son côté, a tendu la main aux occupants sans droit ni titre pour régulariser leur situation. Certains d’entre eux de bonne foi ont déjà pris contact avec l’huissier et l’avocat de la SOPRIM pour se mettre en règle et sauvegarder leurs investissements.
Que l’on ne s’y trompe pas : les véritables coupables des malheurs de ces personnes se disant victimes restent ces vendeurs sans scrupules tapis dans l’ombre qui leur ont vendu illégalement le terrain d’autrui ainsi que ces mêmes personnes pour avoir fait preuve de légèreté en achetant un terrain sans titre de propriété légal et oser y édifier une construction. Ce sans vérifier aux Domaines et par-devant notaire. Toute acquisition de terrain hors notaire est considérée comme nulle. C’est la loi et nul n’est censé ignorer la loi. Le bien d’autrui est en effet — faut-il le rappeler ? — protégé par la Constitution sénégalaise et est au demeurant considéré comme sacré par toutes les religions monothéistes : tu ne toucheras point le bien d’autrui.
Pour en revenir à la procédure judiciaire, la SOPRIM — qui est une société pionnière dans la promotion immobilière au Sénégal et a notamment à son actif la construction de la cité du même nom à Dakar, plus précisément à Nord Patte d’Oie —, bien que disposant d’un titre foncier en bonne et due forme, et après avoir acquis un financement bancaire, s’est trouvée dans l’impossibilité de réaliser son programme d’habitat. Un grand programme pour lequel, pourtant, elle avait été sollicitée par les autorités régionales de Thiès. Du fait de l’occupation de son terrain par de nombreux individus, elle avait porté plainte et avait obtenu en juin 2014 une ordonnance de référé ordonnant l’expulsion de tous les occupants illégaux ainsi que la destruction des constructions se trouvant sur le terrain.  Les occupants s’étant pourvus contre cette décision, la SOPRIM, bien que ce recours ne fût pas suspensif, a préféré attendre que la Cour d’Appel se prononce. Laquelle a, par arrêt du 17 mai 2016, confirmé la décision d’expulsion et de démolition rendue en première instance.
Après cette seconde décision qui leur a été une nouvelle fois défavorable, les occupants ont pris contact avec l’avocat de la SOPRIM pour lui proposer l’acquisition du terrain à un prix dérisoire qui a été rejeté. Ce qui a mis fin aux négociations. A la suite de quoi, la SOPRIM a décidé d’appliquer la décision de justice en sa faveur pour pouvoir jouir de son bien. L’huissier requis à cette fin a sollicité l’assistance de la force publique, conformément à la loi.
Tels sont les faits, tout le reste n’est que désinformation et malveillance. Encore une fois, cette affaire strictement privée ne concerne en rien ni l’Etat encore moins son Chef cités à tort.
Pour terminer, la SOPRIM salue le courage et la loyauté républicaine des magistrats qui ont dit le droit ainsi que des forces de sécurité publique, notamment la Police, la gendarmerie, la DSCOS qui ont tenu, malgré toutes les pressions subies, à faire respecter l’Ordre et la Loi dans un Etat qui se veut Grand, Fort et de Droit.

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