Confidence : « Empoisonnée par ma compagne, voici comment j’ai échappé à une mort imminente »

François pensait avoir rencontré la femme de sa vie.

 Annick, une compagne aimante et dévouée avec qui il filait le parfait amour depuis 4 ans.  Il ne pouvait s’imaginer que derrière ce joli sourire se cachait une femme machiavélique et dangereuse.  Une femme, prête à tout et surtout au pire…
Quand j’ai rencontré Annick, je sortais d’un divorce compliqué.  J’étais encore bouleversé par ces longs mois difficiles que je venais de traverser.  Je supportais mal la solitude surtout que j’avais gardé notre grande maison qui aujourd’hui me paraissait bien vide.  Je n’avais pas eu la chance d’avoir d’enfants et j’avais peu de famille.  À plus de 50 ans, je me suis dit que j’allais finir ma vie bien seule.  C’est pour cela que très vite, j’ai décidé de me reprendre en main.  Je me suis inscrit sur un site de rencontres et j’ai fait la connaissance d’Annick.  Une femme de mon âge, qui habitait à une cinquantaine de kilomètres de chez moi.  Nous avons échangé nos photos et j’ai craqué pour cette jolie brunette pétillante.  Quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois, je n’ai pas été déçu.  Nous nous sommes presque tombés dans les bras.  Nous avons parlé de longues heures.  J’avais l’impression que l’on se connaissait depuis toujours.

 Les moments passés ensemble sont devenus de plus en plus réguliers.  Je me sentais bien avec elle.  Enfin, après des mois de souffrance, j’étais heureux.  Annick venait presque tous les week-ends chez moi et tout se passait à merveille. 
La vie me donnait une deuxième chance
Voilà pourquoi, au bout de 3 mois seulement, je lui ai proposé de venir vivre avec moi.  Elle a tout de suite dit oui.  J’étais content.  La vie me donnait une nouvelle fois l’occasion de construire quelque chose.  Elle n’avait pas eu d’enfant et je savais que cela la faisait souffrir, mais avec moi, elle me disait avoir la vie dont elle avait toujours rêvée.  Elle a donc quitté son petit appartement et est venue me rejoindre.  Pendant plus de 4 ans, nous avons filé le parfait amour.  Je travaillais et elle s’occupait de notre maison.  Tout allait bien dans le meilleur des mondes. 
J’ai souscrit à une assurance-vie
Un soir, alors que nous étions en train de regarder la télévision, elle m’a dit « Et si on se mariait ? » J’ai bien failli m’étrangler.  Le mariage, c’était fini pour moi.

 Je m’étais juré de ne jamais refaire cette erreur.  Je lui ai donc expliqué et elle a parfaitement compris.  Mais effectivement, je me suis dit que si par malheur il m’arrivait quelque chose Annick se retrouverait sans rien.  La maison était à moi et comme j’arrivais à subvenir à tous nos besoins elle n’avait jamais cherché un nouveau travail.  J’ai donc décidé de passer devant le notaire pour rédiger mon testament dans lequel je lui laissais la maison puis j’ai souscrit à une assurance vie à son nom.  C’était ma façon de lui prouver combien je tenais à elle. 
Son plan se déroulait à merveille
C’est peu de temps après que ma santé a commencé à se dégrader.  Je me suis mis à avoir régulièrement des nausées et très mal à l’estomac.  Je mangeais de moins en moins et maigrissais à vue d’œil.  Je ne suis pas du genre à me laisser aller mais j’ai quand même décidé d’aller voir un médecin qui en a conclu que je faisais une petite dépression.  Je suis donc rentré chez moi en me disant que je traversais certainement une mauvaise passe.  Tout ce que j’avais vécu quelques années auparavant refaisait peut-être surface sans que je m’en rende compte.  Mais malgré les quelques jours d’arrêts maladie et les médicaments les choses ne faisaient qu’empirer.  J’en ai parlé à Annick qui m’a pris dans ses bras et m’a dit « maintenant que je suis là tout ira mieux… » En réalité, elle devait sourire intérieurement.  Son plan se déroulait à merveille.


« Vous devriez être mort »
Les jours ont passé et les vertiges et nausées étaient de plus en plus réguliers.  J’arrivais à peine à me lever le matin.  Moi qui avais toujours eu une santé de fer, je commençais vraiment à en avoir assez.  Je suis donc retourné voir mon médecin qui cette fois-ci m’a prescrit un bilan sanguin complet que je suis allé faire dans la foulée.  Quelques jours plus tard, le laboratoire d’analyses m’a contacté.  Il y avait un problème et il fallait que je retourne en urgence chez mon médecin.  Le soir même, j’étais dans son cabinet et là ce fut la douche froide.  Je devais être hospitalisé en urgence.  Ils avaient retrouvé dans mon sang une importante quantité de mort aux rats ! J’ai failli m’évanouir.  Quelqu’un avait tenté de m’empoisonner.  J’ai d’abord demandé si cela ne pouvait être un accident.  « Non, c’est impossible » m’a affirmé le médecin.  « Vu la quantité de mort aux rats qu’il y a dans votre sang vous devriez déjà être mort… Est ce que quelqu’un vous en veut ? » Je ne savais pas quoi lui répondre.  A ma connaissance personne ne souhaitait ma mort… Et puis, il fallait quand même que cette personne soit assez proche de moi pour réussir à me faire avaler ça sans que je ne m’en aperçoive.  J’ai parlé longuement avec lui.

 Le poison était certainement mélangé à de la nourriture et la seule personne qui me faisait à manger c’était la femme avec qui je vivais.  Mes soupçons se sont portés sur Annick… Je ne pouvais pas y croire et pourtant elle a tout avoué le soir même.  Elle a d’ailleurs pris ses affaires et quitté la maison alors que moi je partais pour l’hôpital. 
J’ai encore du mal à y croire
J’ai porté plainte contre elle et aujourd’hui Annick est en prison.  Je n’ai jamais vraiment eu d’explication.  J’ai juste su que chaque matin, elle mettait une petite dose de mort aux rats dans mon café en attendant que cela finisse par me tuer.  De cette façon, elle aurait hérité de tout.  Ce poison aurait pu me conduire à une hémorragie interne et sans autopsie personne n’aurait jamais su la cause de mon décès.  J’ai mis de long mois à m’en remettre physiquement mais aussi psychologiquement.  Aujourd’hui encore je suis suivi par un psychologue.  Le procès va être une nouvelle épreuve car je vais devoir encore affronter cette femme pour qui j’ai éprouvé autant d’amour.  Aujourd’hui ce n’est plus que de la haine…

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