Confidence : « J’ai alors commencé à me pr0stitu3r parce qu’en fait il me fallait faire quelque chose pour… »

Zahia Dehar n’avait que 16 ans lorsqu’elle a commencé ses activités d’escort girl.

Son passé sulfureux dans le monde de la nuit, elle ne le regrette pas. Bien au contraire, elle l’assume pleinement. Elle raconte d’ailleurs cette période de sa vie.
La jeune femme d’origine algérienne est arrivée en France à l’âge de 10 ans. Comme elle l’explique, Zahia parlait à l’époque très mal le français et rencontrait des problèmes d’intégration à l’école. « On avait beaucoup de problèmes familiaux, on n’avait pas de maison, on ne savait pas où on allait vivre. J’avais déjà du retard parce que je ne parlais pas français et je changeais d’école tout le temps. Une fois qu’on a eu une situation plus stable, je n’arrivais plus à suivre, je ne pouvais pas rattraper le niveau ».

C’est un choc pour elle qui était plutôt bonne élève en Algérie. « En Algérie j’étais toujours la première de la classe et, d’un coup, je me retrouvais dernière. Et tous mes rêves, tout ce que je voulais faire depuis toute petite, je savais que ça n’allait plus être possible. Il fallait que je trouve une autre solution ».
Et rapidement Zahia a trouvé la solution pour bien gagner sa vie : la pr0§titution. « J’étais jeune et je voulais avoir des relations s3xu3lles. Je ne voulais pas rester vi3rge. Et puis je me suis dit : “J’ai quoi comme possibilités ?” Toutes les filles de mon âge avaient un petit copain, elles étaient amoureuses pendant un mois, puis elles étaient tristes, puis elles changeaient, puis elles avaient un nouveau petit copain et refaisaient la même chose.

Je me suis dit, autant avoir des relations §3exu3lles et gagner quelque chose en retour. Je trouvais ça plus excitant ». Alors, elle a commencé à fréquenter le milieu de la nuit. Elle a rencontré des femmes qui faisaient de l’escorting de luxe. À leurs côtés, Zahia a appris beaucoup de choses. « Je préparais mon avenir », dit-elle.
Puis, sa double vie a commencé. « Je rentrais à 6 heures du matin et il fallait que j’aille à l’école.

Et je n’avais pas dormi », explique-t-elle. Ces activités nocturnes, elle a toujours réussi à les cacher à sa mère. Mais les insultes, Zahia les a toujours entendues. Très tôt, elle aimait se maquiller et porter des jupes courtes. « On me traitait de pute très jeune déjà. Je n’ai jamais voulu changer, j’entendais p¤te partout, mais je m’en fichais », confie-t-elle. Aujourd’hui, la jeune femme a tourné la page. Elle vit de ses créations et rencontre un vrai succès.

« Je suis passée à autre chose et je ne suis plus aussi jeune qu’avant », témoigne-t-elle, mais sans regrets : « C’était bien à faire dans la jeunesse. C’était intéressant, c’était amusant. Là je me me dis que c’est fini, parce que je suis passée à autre chose et je ne suis plus aussi jeune qu’avant ».

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