Contribution: Le système éducatif sénégalais (Par Dior Gueye)

« L’éducation est le passeport pour le futur, car demain appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui ».

Malcom X

Notre système éducatif souffre, il transpire et il subit de temps en temps une forte modification qui perturbe et cela porte négativement atteinte à la tranquillité morale des apprenants.

Le constat est très amer durant ces dernières années, nous avons remarqué une chute de niveaux, et un délaissement dans les écoles cela est dû à des raisons innombrables qui sont aussi amères que le constat chacun à une part de responsabilité dans cette amertume à savoir : Le gouvernement, les encadreurs des écoles, les parents et les élèves eux-mêmes.

Parlant du gouvernement : Le gouvernement n’investit pas assez dans le secteur de l’éducation au Sénégal , les professeurs sont mal rémunérés ils vivent dans des conditions déplorables ce qui les poussent à enseigner pour de l’argent au lieu d’enseigner par amour ou pour le partage de la science pour permettre aux élèves d’acquérir une meilleure formation , L’effectif pléthorique dans les écoles publiques empêchant une bonne compréhension et qui pousse les professeurs a donné cours en débarras , Le manque de bibliothèque empêchant les élèves de mener des recherches et à l’école à ne citer que cela.

Les encadreurs des écoles : il est très récurent dans les écoles de voir que ceux qui occupent les postes de chef c’est à dire recteur, chef de département, directeur, proviseur ont des stratégies qui poussent les enfants à ne pas bénéficier du meilleur de la formation : les directeurs d’écoles aujourd’hui sont les premiers à encourager la médiocrité dans les écoles ils poussent les élèves à compter sur leurs aides au bac en faisant des magouilles pour eux à l’examen ce qui fait aujourd’hui que certains élèves ne travaillent plus et comptent sur l’aide des encadreurs, en plus ils ont toujours à l’idée de remplir leurs poches en ne rémunérant pas assez les professeurs ce qui cause la fuite des bons professeurs dans certaines écoles où pour bénéficier du savoir de ces professeurs il faut être dans une école très riche chose pas possible pour les pauvres.

Les parents d’élèves : certains se disent que les enfants perdent assez de temps en partant à l’école alors que la famille souffre qu’il faut trouver un métier afin de trouver vite une porte de sortie ( manque de patience ) Y en d’autres qui ne permettent pas aux élèves d’étudier dans les situations normales , une fois de retour à l’école pression sur pression travaux sur travaux ce qui empêche les élèves à ne pas réviser des fois même qui contribue à l’abandon dans les écoles.

Les élèves : Avec l’apparition des réseaux sociaux nous avons remarqué que les élèves passent plus de temps sur Facebook que sur les cahiers, aujourd’hui je préfère avoir 1000 likes sur une photo que d’avoir 10 en classe, même en classe je suis connecté les cours m’importent peu par rapport aux publications sur Facebook pendant les vacances je ferme les cahiers et j’ouvre ma page Facebook pour publier les photos en boite, en mode chicha , Sheraton , prima , rivera  … ( une désolation hors du commun)

En effet, une réflexion autour du programme que vous enseignez aux élèves qui sont d’ailleurs la relève de demain surtout avec la situation des professeurs d’aujourd’hui où le métier d’enseignant n’est pas exercé avec la passion du cœur et de l’âme pour la plupart mais la nécessité du quotidien sans aucune formation pédagogique ni académique.

Ainsi, la question qui se pose souvent dans les méandres de ma pensée est ce que les différentes disciplines enseignées dans les établissements scolaires et universitaires profitent à nos pays respectifs dans le bon sens ? Ce qui doit être souligné avec force sur le plan éducatif est que le résultat est nul à tout point de vue et surtout loin de moi cette idée prétentieuse de suffisance. Conscients tellement de cette urgence de partage et que le contact avec la culture, la civilisation et la littérature de l’autre est un mûrissement une véritable richesse dans la mesure où notre présence est lourdement d’une grande influence qui ne constitue pas en engloutir notre réalité culturelle dans la poubelle de notre pensée doublement confuse. Ce qui inquiète d’avantage dans les discussions amicales est le mot fort de sabotage à l’endroit de notre culture et les jets de fleur verbale sur la culture de l’autre que nous ne maîtriserons jamais et même si on la maîtrisait à quoi cela sert si la mienne est muette dans notre quotidien. Être dans l’autre se reconnaître dans l’autre et le refus de se perdre dans l’autre doit être une véritable nécessite au niveau de toutes les couches (juvénile et sénile).

A mon avis, le ministre de l’éducation et son corolaire qui ont cette lourde tâche de former la future Génération doivent beaucoup faire attention en mettant en place une commission de réflexion par rapport au sort de notre système éducatif mais surtout l’avenir de notre génération qui ne fait que consommer aveuglement ses thèses occidentales.

Obliger un élève à « mémoriser » ses leçons c’est lui apprendre à copier et réciter. Le système éducatif sénégalais, je dirais même africain, est pourri, il est fait pour les faibles. Nous avons l’intérêt de développer notre esprit critique. Malheureusement chez nous on juge l’intelligence sur la capacité de l’étudiant à réciter les mots du professeur.

Dans toutes les classes les débats sont exclus. Tout ce que le professeur raconte est vrai. L’étudiant est comme un spectateur qui prend note.

Parce que notre système éducatif est tellement ancré dans le mimétisme; parce que les programmes enseignés sont tellement en déphasage avec notre réalité tant historique qu’actuellement; que nous ne pouvons avoir qu’exceptionnellement des talents digne de ce nom. Un vrai système éducatif se doit d’être autonome, réaliste mais surtout avec des objectifs bien déterminé. Nous, nous barbotons dans une mare qui n’est pas le nôtre. Il nous faut avoir un système revu, repenser, recorrigé et adapté. Autrement nous serons toujours d’éternels copieurs.

Donc nous pouvons tous contester que la situation est très amère mais la responsabilité incombe tout un chacun. Alors, que chacun apporte son atome d’effort pour la meilleure amélioration dans ce système qui est une clé de voûte pour l’avenir d’un pays, piétiner l’éducation c’est contribuer au retard d’un pays car les élèves constituent l’avenir de la nation, et si le tôt de chômage augmente dans un pays cela conduit à une insécurité dans le pays car certains à force de vivre dans cette situation deviennent des grands récalcitrants irrécupérables. Donnons-nous la main et faisons avancer ce système en gros revoyons le cas de notre éducation pour éviter des inquiétudes plus tard.

Pour les solutions, il faut une révolution et une mise à jour du programme d’étude scolaire et universitaire sur toute l’étendue du territoire national mais aussi les équipements.

Former les formateurs pour bien former les élèves et étudiants.Avoir des centres de recherche dans tous les domaines d’étude et faciliter la tâche aux élèves avec des outils modernes (l’Internet, les nouveaux sites de recherche et guides)Et surtout le nettoyage du sommet jusqu’au bas des mauvais grains du système éducatif  » les dirigeants  »

 

Une éducation qui n’a aucun impact positif sur notre développement est vraiment nul bien que le rôle de l’éducation est de former instruire et nous transformer positivement mais le constat éducatif de nos pays respectifs depuis l’indépendance est négatif alors réfléchissez encore pour ne pas que cela soit toujours du <<copier-coller>>.

 

Notre avenir en dépend !

Dior Gueye

https://diorfallgueye.wordpress.com/

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