Idrissa Seck : Le délire de plus

… et il péta encore les plombs! La première fois, ce fut tragique. La seconde fois, Idrissa Seck verse littéralement dans la comédie à forte dose de névrose.

Voici les preuves de cette incroyable chute de celui qui, du fond de son arrogance, révèle sa totale indécence intellectuelle et sa piètre culture politique.

Après avoir utilisé le Coran à des fins opportunistes, y compris pour abreuver d’injures tous ses compatriotes et, maintenant toute la Oumma islamique, le voici, irresponsable et cynique, se servir de sa défunte mère pour ses obscures ambitions politiques. “La lettre d’outre-tombe” de sa mère dont il est l’auteur est proprement un comble! Idrissa Seck vire au délire, signe clinique d’un trouble.

  1. La double contre-vérité d’un mythomane

Idrissa Seck sait, en âme et conscience que le récit de sa « rencontre avec l’un des Imams de la Mecque est une fiction. Trop d’indices montrent nettement que M. Seck a inventé de toutes pièces cette histoire dans le cadre de sa minable stratégie des narratifs devenue finalement banale.

Imaginez-vous un Imam de la Mecque qui, en route pour prendre son avion prêt à décoller, reste près d’une heure dans un parking en train de parler du sujet “Makka et Bakka” avec un inconnu ?

En effet, dans la seconde version de son récit, M. Seck indique qu’il a parlé avec “l’Imam” du conflit Israël – Palestine et de sa solution, de Makka et de Bakka, des revenus du pèlerinage, de la nécessaire répartition des richesses de l’Arabie Saoudite, de la « mission diplomatique «  du prophète Mohammed (PsL) en Ethiopie, de l’histoire du prophète Ibrahim, de son épouse Sarata et de sa descendance. Idrissa Seck a sans doute oublié l’Imam n’avait qu’une minute.

Ensuite, imaginez-vous être devant un inconnu, de surcroît éminente personnalité de la Mecque car Imam de son état et, de façon aussi brutale, l’attaquer sur un des fondements de la religion musulmane? Dans toutes les cultures, ce genre de rencontre, parce que première, est toujours marquée par des civilités, la mise en confiance et des prémisses pour aborder des sujets d’une si grande importance. Dans tous les cas pas dans parking, au détour d’une supposée poignée de mains !

Le cas de M. Seck devient plus inquiétant lorsque, insensible à la réalité, il se rétracte et clame haut et fort qu’il n’a jamais dit ce qu’il a dit. A beau nier la réalité, on cogne contre le mur. L’archive est un document qui, lui, ne ment pas. M. Seck a bien dit avoir dit à l’Imam de la Mecque que “dans le Coran on ne parle pas de Makka hein ». Il a également dit détenir les “preuves” de l’endroit du pèlerinage et qu’il les révèlera aux palestiniens et israéliens réunis.

Ou M. Seck oublie ses dires, ce qui arrive. Ou, il ne voulait pas dire ce qu’il a dit, alors le trouble dans sa tête devient évident et… inquiétant.

  1. Le délire d’un illuminé

Tout le monde est, selon M. Seck, est manipulé! Du coup, tous ceux qui ne partagent pas son délire sont des ennemis, pour dire le moins car la charge injurieuse de son piètre texte, dit “Lettre d’outre-tombe” de sa mère, ne peut être reproduite ici. La décence nous l’interdit. Le névrosé a un conflit permanent avec son environnement. Il voit des complots partout. Il ne voit que sa personne et se sent persécuté.

L’illuminé devient dangereux lorsque, dans  les eaux troubles de son délire, il tente d’opposer les confréries entre elles, mais aussi une des confréries avec la Ouma islamique.

Persévérer dans son seul désir conduit au pire. Et M. Seck ne frôle pas seulement le pire. Il est dans le pire et, jamais, dans notre histoire politique, un homme n’aura été aussi loin dans le cynisme et l’irresponsabilité, dans l’arrogance et finalement la banalité.

Les fondateurs des confréries au Sénégal ont été des éducateurs exemplaires, des apôtres de la paix et de la concorde, des hommes de vêtu et de foi, des savants humbles et des humanistes généreux. Leur œuvre a constitué une contribution majeure pour raffermir la cohésion nationale et ancrer ce climat de paix et de tolérance qui fait de notre pays un exemple de stabilité. M. Seck avait les moyens de se réhabiliter autrement qu’en instrumentalisant d’abord le Coran, ensuite ce symbole sacré qu’est la femme en général, la mère en particulier, et en pensant avoir raison contre le monde entier. Il pouvait reconnaître son erreur et présenter ses plates excuses à ses compatriotes et à la Oumma. Mais une cette posture suppose une valeur : l’humilité. M. Seck, hélas, en est dépourvu !

Sidy Mokhtar SECK, Expert maritime

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