Il tue son père qui se disputait avec sa femme

Le jeune Serigne Diop, domicilié au village de Ndiattar, dans l’arrondissement de Sagatta Gueth, est accusé d’avoir tué, à coups de bâton, son propre père. Lequel se disputait avec sa femme. Le présumé meurtrier est arrêté et déféré hier au parquet de Louga. Révélations sur les détails d’un parricide !

Les populations de Ndiattar, dans l’arrondissement de Sagatta Gueth (Kébémer), n’en reviennent toujours pas. Elles continuent de s’interroger sur l’attitude de Serigne Diop, accusé d’avoir tué, à coups de bâton, son propre père. D’après des sources très proches de cette affaire qui défraie la chronique à Kébémer et même au delà, tout a commencé dans l’après-midi, mardi dernier, à la suite d’une vive altercation entre Meïssa Diop alias Malaw et son fils de 48 ans. Très remonté contre son géniteur qui se disputait avec à sa douce moitié, il lui adressera des propos offensants. Vexé, le vieux Diop bande les muscles et charge son rejeton, armé d’un bâton. Serigne Diop riposte, portant un violent coup à son père. Atteint à la tête, Malaw, s’affale à terre et ne bouge plus. Le voisinage organise les secours, évacuant le blessé au centre de santé de Kébémer, d’où dépassé par la complexité du cas, le personnel le réoriente au Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye. Admis aux Urgences, le vieux Malaw Diop reprend des couleurs et rentre chez lui le mercredi, à charge de revenir le vendredi prochain (28 juin dernier) pour pansement. Malheureusement et contre toute attente, il rechute le jeudi. Réacheminé à Louga, le vieil homme meurt le même jour sur son lit d’hôpital.

Tentative d’étouffement

D’après des sources proches de cette affaire, informés du décès de Meïssa Diop, des membres de sa famille, pour éviter à son présumé meurtrier des poursuites judiciaires, ont tenté d’étouffer l’affaire. Ainsi, ils se sont rendus auprès des responsables de l’hôpital pour réclamer sa dépouille, comme si de rien n’était. Ils se heurteront à un refus catégorique des médecins qui ont exigé une réquisition de la gendarmerie pour se faire une idée des circonstances de la blessure de leur patient. Très décidés à entrer en possession du corps sans vie qu’ils voulaient inhumer à Touba, ils se sont rendus à la Brigade de gendarmerie de Kébémer et ont été orientés à la gendarmerie de Sagatta compétente dans le secteur. Les hommes du commandant Oumar Coly ouvrent une enquête qui révèle que le vieux Diop a été blessé par son fils, Assane, qui sera arrêté vendredi dernier. Auditionné, le mis en cause avoue les faits. Seulement, pour diluer sa responsabilité pénale, il soutiendra que le jour des faits, son père, après s’être bien défoulé sur sa femme, lui a administré des coups de bâton. Et, au moment où il tentait de les parer, son arme a atteint, par mégarde, son papa à la tête. L’enquête préliminaire bouclée, le présumé parricide a été déféré hier matin, au parquet de Louga. Le défunt a été inhumé samedi dernier, à Touba.

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