Intellectuels de l’opposition, revoyez le contenu votre déclaration commune

Contexte : Post Election Présidentielle 24 Février / Proclamation des résultats de la CNRV/ Oblongue lettre ouverte.

1. Titre : Parterre de la crème intellectuelle coalisée au sein de l’opposition, revoyez le contenu votre déclaration commune, alors qu’il est temps et d’actualité. Agissez au mieux selon le droit constitutionnel du recours, au nom de la transparence et sincérité des urnes populaires.

1.1. Base d’appui :

Compétences du Conseil Constitutionnel : Le Conseil Constitutionnel tranche les réclamations et se prononce sur les recours à l’occasion des élections présidentielles et législatives. Il proclame les résultats définitifs de ces élections. Le Conseil Constitutionnel connaît de la constitutionnalité des règlements intérieurs des assemblées législatives, des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre l’exécutif et le législatif ainsi que des exceptions d’inconstitutionnalité soulevés devant la Cour Suprême. Source : https://www.sec.gouv.sn/le-conseil-constitutionnel.Eléments d’appréciation :

1.2. Expéditeur : Serigne Saliou Fall, Président du mouvement sociopolitique dénommé : Convergence Citoyenne pour la Démocratie-le Développement Durable et la Paix au Sénégal (2C-3D-PS).

1.3. Destinataires: Candidats, têtes de file de l’opposition de la Présidentielle de 2019.

1.4. Ampliation : A qui de droit, en ligne de mire, le peuple, partie prenante de la sincérité des urnes du scrutin du 24 février 2019.

1.5. Source d’inspiration : Le Saint coran -S2-V42 « Et ne mêlez pas le faux à la vérité. Ne cachez pas sciemment la vérité».

1.6. Base de référence tirée de diverses sources crédibles et fiables :

Idrissa Seck : « Force est de constater que le candidat sortant Macky Sall a confisqué la victoire au peuple souverain et sera amener à assumer les conséquences face au peuple et face à a nation ».
Boubacar Diop, Coalition Idy 2019 : « les résultats proclamés ne nous engagent pas ».
Ousmane Sonko à la sortie des résultats provisoires : « Le triomphe restera sans gloire pour le vainqueur. C’est la démocratie qui en a pris un coup, pourtant la voix du peuple reste la seule vérité, c’est la raison pour laquelle, son expression libre doit être protégée et défendue. Malheureusement, plusieurs entraves dans le dispositif électoral et de nombreuses tentatives de détourner les citoyens de ce moment décisif dans la vie d’une nation, visant à porter préjudice à la libre expression du peuple, ont été enregistrées ».
Amadou TIdjane Wone : « Naissance au forceps d’une victoire conçue in vitro ».
Abdoulaye Diop : « Rapport de force post électoral, élections locales et législatives ; Où va l’opposition avec Macky Sall ».
Maître Assane Dioma Ndiaye alerte le conseil constitutionnel après la proclamation des résultats provisoire sans l’ensemble des PV.
Idrissa Seck et Cie ont décidé de contester les résultats. Le professeur constitutionnaliste estime que la logique voudrait pourtant qu’ils fassent le recours même si parfois, c’est sans illusion qu’on les fait. La logique voudrait, quand on conteste des résultats qu’on fasse des recours (Professeur Abdoulaye Diéye constitutionnaliste)
Serigne Mountakha Mbacké à Idrissa Seck à Touba : « Vous avez une victoire, une grande victoire. Chacun à ses responsabilités dans ce pays. Il est fondamental que chacun sache où s’arrête la sienne et se donner les conditions de jouer convenablement le rôle qui lui est dévolu par la société ».
Maître Madické Niang: « Nul n’échappe à son destin. Raison pour laquelle Serigne Touba a consacré toute sa vie durant à son Seigneur, l’Unique Vérité».
Maître Ousmane Seye: « C’est ce caractère transparent du scrutin qui explique la renonciation par les autres candidats à exercer des voies de recours alors qu’ils disposaient de soixante-douze heures pour le faire devant le Conseil Constitutionnel ».
Issa Sall, Leader PUR: « Le devoir a été fait avec une exemplarité dans le militantisme et des convictions ».
Denis Ndour, Human Rights specialist: « Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, nous assistons à des contestations électorales sans recours auprès de l’autorité compétente. S’agirait-il juste de stratégies politiques de la part de l’opposition ou plutôt une façon de remettre en cause la légitimité du président de la république nouvellement élu ? En république, seule la souveraineté populaire est légitime. C’est pourquoi, puisqu’aucun homme n’a une autorité naturelle sur son semblable, et puisque la force ne produit aucun droit, reste donc les conventions pour servir de base de toute autorité légitime parmi les hommes. Par conséquent, la source de légitimité d’un gouvernement est donc dans le peuple, et non dans le pouvoir lui-même ou sa perpétuation par le rituel électoral uniquement qui ne constitue qu’un élément de la démocratie ».

1.7. Les contours de l’englobé de la lettre.

Ils sont constitués suite à la relecture introspective et analyse du contenu des expressions relevées ci- haut relevées Leur caractère interpellatif est commune. Les lignes directrices de leurs propos corrélées. Leur dénominateur en commun tourne dans la nécessité absolue de voir net la transparence des urnes du 24 dernier. La sincérité statistique en bandoulière.

D’une manière générale un recours est le fait d’en appeler à une tierce personne ou à une institution, pour obtenir la reconnaissance d’un droit qui a été méconnu. Le procès institué soit devant une juridiction, soit devant des arbitres constitue un recours.

Le recours est dit hiérarchique, lorsque, en vertu des règles de l’organisation à laquelle appartient l’auteur de la décision qui fait grief, l’autorité saisie de la réclamation dispose d’une compétence pour l’annuler ou pour la modifier. Le recours est contentieux lorsqu’il est adressé à une juridiction. Source : https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/recours.php.

Dans cet ordre d’idée précise Cette définition cerne à plus d’un titre les facteurs de motivation devant orientés les destinataires de la lettre. Il reste qu’un recours fut-il de nature politico-judiciaire doit s’appuyer sur des argumentaires sans commune mesure ; pouvant épouser tel plan présenté en trois tomes.

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