Khalifa Sall au juge Lamotte: «Je suis en prison, parce que j’ai refusé une offre politique»

L’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar est entrée dans sa deuxième phase, ce lundi 5 février 2018, notamment dans le fond. Ce a permis au juge d’auditionner les prévenus.

Au juge Malick Lamotte Khalifa Sall dira : «Monsieur le président, depuis 11 mois, le pays est tenu en haleine, à cause de la situation que nous vivons aujourd’hui, pour des faits présumés graves. Ce qui m’amène à m’adresser à vous et à l’opinion».

Il continue «Monsieur le président, ce procès est fondamentalement politique. J’ai accepté de venir me défendre pour l’honneur de la municipalité. En 1996, quand nous faisons voter la deuxième phase de la décentralisation, c’est pour que la gestion de l’Etat soit mieux organisée. Nous avons décidé de consolider la démocratie, rendre plus efficace la gestion de ce pays».

Khalifa Sall prta à la connaissance du tribunal : «jamais nous n’avions tenté qu’un maire serait convoqué à la barre pour des raisons de malversations présumées. Nous n’avons commis aucune faute de gestion, nous n’avons détourné aucun sous. Nous avons essayé depuis 2009 de gérer la Mairie de manière transparente. Je ne suis pas quelqu’un qui prends je ne le ferai jamais de ma vie».

Toujours dans sa déclaration, Khalifa Sall dira : «je suis ici parce que j’ai refusé une offre politique  en juin 2012 et septembre 2012 et en 2014, comme cela n’a pas marché, on a tout fait contre loi.  C’est cela l’objectif  de ce procès me concerne, car c’est un combat mené contre un adversaire politique.

Après le maire de Dakar, c’est autour de madame Fatoumata Traoré, de répondre aux questions du juge.

Elle a bel en bien signifié que son demande de Yaya Bodian, elle a pris le cachet d’un Gie pour justifier les factures de livraison de riz et de mil.

A sa suite, le sœur Bodian, a quand à lui, réitéré les propos de la dame. «Le cachet est destiné à justifier les factures de riz et de mil qui n’ont jamais livrés, donc le Gie n’est jamais entré dans ses fonds», a déclaré à la barre Yaya Bodian.

Le procès se poursuit dans le fond, avec l’audition des prévenus.rapporte Senegal7.com

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