L’annonce du retrait de la loi sur le parrainage «réveille» le gouvernement et l’Assemblée.

L’annonce du retrait de la loi sur le parrainage dont a fait état la presse, jeudi, a suscité la sortie de plusieurs personnalités aussi bien au niveau du gouvernement que du parlement. En effet, depuis cette annonce, les réactions fusent de partout et chacun veut apporter sa part de précisions.

Les réactions se poursuivent après la parution hier, dans la presse, du retrait de la loi portant sur le parrainage votée le 19 avril dernier. En effet, membres du gouvernement et parlementaires ont investi la presse pour apporter leurs précisions.

Ainsi, pour le ministre de l’Intérieur qui s’est exprimé sur différents médias avant de publier un communiqué, «la loi sur le parrainage est déjà promulguée et publiée dans le Journal officiel». Concernant les modifications que le chef de l’Etat veut cependant y apporter, il fait remarquer que : «par rapport à cette modification du Code électoral, le Président avait demandé qu’on rediscute avec l’opposition suite à l’invite de la société civile. On a remis en place un comité ad-hoc qui a fait l’objet d’une installation. Les gens ont fait des propositions de modification par rapport à la première loi qui était déposée. Par conséquent, il fallait procéder au retrait de cette loi pour en remettre une autre».

Pour la Direction de la communication de l’Assemblée nationale, «il convient de dissiper le brouillard entretenu, en précisant que cette démarche n’a rien à voir avec la loi constitutionnelle sur le parrainage qui a été votée depuis le 19 avril 2018 et promulguée par le Chef de l’Etat. Son abrogation n’est nullement à l’ordre du jour. Dans l’esprit des autorités, les concertations en cours au sein de la Commission ad hoc paritaire, entre les différents acteurs politiques et la Société civile, devraient aboutir sur un projet de loi consensuel qui sera transmis sous forme de projet de loi portant révision du Code électoral».

Quant au président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Aymirou Gningue, il soutient que : «La loi constitutionnelle n’est pas retirée, elle a été votée et promulguée. Mais tout cela doit se traduire dans la loi électorale, qui doit dire comment on collecte les signatures, quand on les collecte, qui les collecte, comment on les vérifie. C’est l’aspect mise en œuvre. Le gouvernement avait fait un premier texte qu’il avait déjà envoyé à l’Assemblée nationale. C’est ce texte qu’il a retiré pour nous envoyer le texte qui est issu des concertations qui sont en cours».

pressafrik

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