Le Fouta face au défi de la Covid-19 (Par Yero Guisse)

L’épidémie de coronavirus n’est plus une menace pour le Fouta, c’est maintenant devenu une réalité que les populations doivent accepter mais aussi tout faire pour combattre cet ennemi invisible. Après trois (3) mois de résistance, la région de Matam a contacté le virus et créant ainsi un sentiment de psychose chez certains.
Face à un système sanitaire défaillant, les populations doivent redoubler d’efforts dans la sensibilisation, la prévention et la protection contre la maladie. Cela doit d’abord passer obligatoirement par le respect des gestes barrières notamment le port obligatoire de masques. Ainsi la solidarité notée depuis le début de la pandémie doit être renforcée.
Il est vrai que la propagation du coronavirus au Sénégal prend des proportions de plus en plus inquiétantes surtout dans la transmission communautaire, mais cela ne doit pas suscité sentiment de panique ou de peur. Les populations doivent donc continuer à se mobiliser davantage pour protéger les couches vulnérables.
Pour gagner le combat, les populations doivent également éviter la stigmatisation des localités touchées ou encore d’indexer certains corps professionnels car le coronavirus n’est pas une maladie honteuse et nul n’est à l’abri. L’heure n’est pas donc aux polémiques et aux débats inutiles mais à la mobilisation aux côtés du personnel de santé pour vaincre la maladie.
Avec l’insuffisance des infrastructures sanitaires et la faiblesse du plateau médical, les autorités locales, administratives doivent continuer à interpeler l’Etat afin renforcer les moyens de prévention notamment dans la fourniture des équipements médicaux et décentraliser les centres de dépistages au niveau du Fouta.
La jeunesse du Fouta doit continuer à être les premiers acteurs de lutte pour trouver des solutions afin d’enrayer la circulation du virus et atténuer l’impact socioéconomique de la pandémie. Il est réconfortant de voir les jeunes prendre l’initiative dans la lutte contre le coronavirus et se mobiliser pour aider leurs communautés. Ils ont compris que l’avenir dépend de leur action.
Le combat, étant communautaire, le plus grand défi pour les populations du Fouta demeure celui de la sensibilisation et de la prévention afin de vaincre cet ennemi invisible !!!
Que le Bon Dieu nous protège !!! AMIN
Yero Guisse

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