Le Saes sur l’orientation des bacheliers à l’Ucad : L’Etat doit respecter l’article 14 de la loi universitaire

L’Etat du Sénégal doit parer au plus pressé pour payer les sommes dues au personnel enseignant de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad). C’est ce qui ressort de la déclaration des membres de la section Ucad du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes/Ucad), à l’issue de leur Assemblée générale tenue hier.

La section Ucad du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes/Ucad) a réuni ses militants hier à l’occasion d’une Assemblée générale axée sur l’orientation des nouveaux bacheliers et le non-paiement des sommes qu’ils réclament à l’Etat du Sénégal.
En marge de cette assemblée qui s’est tenue à l’amphi 5 de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp), les membres de la section Ucad du Saes indiquent, par l’entremise de leur coordonnateur, qu’ils «appellent l’Etat à se conformer à l’article 14 de la loi 74-99 qui détermine la capacité d’accueil du campus de Dakar». Diaga Diouf souligne en effet que l’admission des bacheliers est uniquement une prérogative académique.
Concernant «les sommes dues», M. Diouf confie qu’ils sont au regret de constater que jusqu’à présent, l’Etat n’a pas respecté ses engagements liés au paiement des heures supplémentaires, de la formation à distance, entre autres, au moment où ses collègues ont eu à honorer leurs charges de travail. Par conséquent, les militants du Saes-Campus de Dakar, qui ont observé un débrayage hier à partir de 9 heures pour permettre une participation massive à leur Assem­blée générale, décident de remuer la plaie aujourd’hui. Et si rien n’est fait, menacent-ils, ils vont continuer sur cette lancée jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.

Senegaldirect avec le quotidien

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