Les insultes pendant les rapports s*xuels seront bientôt punies…

La secrétaire d’Etat aux droits des femmes, Marlène Schiappa, vient d’annoncer le franchissement d’une nouvelle étape dans la pénalisation des comportements sexistes. « On sanctionne le harcèlement de rue, la drague lourde au travail. Mais certains comportements restent tristement impunis, sous prétexte qu’ils auraient lieu dans l’intimité. Le patriarcat ne s’en tirera pas aussi facilement ! », dit-elle dans le site Corse-Machin repris par Senego.

Et c’est une véritable grille de tarifs qui sera soumise au vote du Parlement lors de l’examen du projet de loi, fin mars. Les injonctions sexistes et patriarcales à prendre du plaisir, établissant un scandaleux rapport de domination (« tu aimes ça ? », « c’est qui le papa ? ») ? Ce sera 45 euros. Les insultes sales et primaires, que notre ligne éditoriale prévue pour les mineurs et les simples d’esprit nous interdit de reproduire ici ? 90 euros.

Mais ce n’est pas tout. Car comme l’a souligné Gérard Collomb lors de son point presse, « les gestes font parfois bien plus mal que les paroles ». Ainsi, le ministre de l’Intérieur a annoncé des sanctions exemplaires pour les gestes déplacés par lesquels le mâle peut signifier sa position d’agresseur maladif, génétiquement programmé pour détruire. « Les claques sur les fesses pendant la levrette ? Ce sera 150 euros assortis d’une obligation de soins », a poursuivi le ministre. « Quant au doigt inséré dans l’anus, tristement connu sous le nom de « choco-pouce », ce sera 350 euros et 3 mois avec sursis, prison ferme avec mandat de dépôt en cas de récidive ».

Les associations féministes sont aussitôt montées au créneau pour pointer les insuffisances de la loi. « Ce texte va dans le bon sens, c’est certain. Mais on aurait aimé un geste fort, par exemple la distribution automatique de cent coups de fouet pour tous les détenteurs d’un pénis », a ainsi souligné Caroline de Haas dans un tweet. « Et puis franchement, tout le monde sait qu’un rapport sexuel, c’est une violence insupportable. Ce n’est pas parce que 90% des femmes sont aujourd’hui endoctrinées par notre société et croient que c’est agréable, qu’il faut renoncer à la lutte ».

Selon une source proche du gouvernement, le président Macron serait personnellement intervenu, par ailleurs, pour supprimer une disposition pénalisant la « chasse à la MILF », contre laquelle la loi prévoyait initialement des poursuites pénales. On attend avec impatience la promulgation de ce texte, qui fera sans aucun doute avancer la cause féministe, et contribuera à pacifier les chambres à coucher de toutes les Françaises.

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