Les ministres sommés de rendre tous leurs dossiers au Pm : Voici les 6 personnes avec qui Macky Sall cause

Le Président Macky Sall est appelé à former un nouveau Gouvernement. Mais si l’on se fie à SourceA, le chef de l’Etat, nouvellement, réélu, ne parle plus, depuis sa ‘’retraite’’ au Maroc, qu’à une petite poignée d’Autorités. Il s’agit du directeur général de la Police, du chef d’Etat-major de l’Armée, du Haut commandant de la Gendarmerie nationale, du directeur du Trésor, ainsi que du Secrétaire général de la Présidence de la République. Donc, du gouvernement actuel, seul le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a la possibilité d’entendre la voix du maître résonner.

De tout ce beau monde, il y en a un agent, qui est le plus sollicité par le chef de l’Etat. Il s’agit du délégué général du Renseignement national, Amiral Farba Sarr, qui fut le plus sollicité et qui faisait la navette Sénégal-Maroc, quasiment, tous les trois jours.

Le chef du Gouvernement a demandé, depuis des lustres, à tous les ministres de lui faire parvenir tous leurs dossiers. Avant que le locataire du Palais ne les rencontre, demain 27 mars, pour leur dire, bye-bye.

D’ici là, renseigne Source A, qui donne la nouvelle, le Premier ministre, Mahammad Dione, a sommé les ministres de rendre tous leurs dossiers ou états de service avant cette date.

Quels sont ceux qui feront partie de l’équipe gouvernementale ? Des indiscrétions révèlent que des changements profonds seront opérés et des têtes vont être sabrées.

Le nouveau gouvernement qui sera mis en place par le Président Macky Sall deviendra effectif le 3 avril 2019. Ce qui se dessine est la kyrielle de têtes insoupçonnées qui vont tomber. Cette refonte va toucher tous les secteurs de l’appareil d’Etat. On se souvient de cette phrase prononcée au tout début de son magistère : « je ne protégerai personne ». A l’époque, les Sénégalais avaient applaudi. Mais, cette promesse s’est heurtée à la dure réalité du pouvoir. Il compte mettre en œuvre ce vœu qui est synonyme de bonne gouvernance. Sous ce rapport, le Président Sall va rétablir l’ordre et mettre fin aux dérives constatées durant le septennat passé. Pour se faire, le bâton sera mis en branle pour sanctionner des personnalités qui ont failli à leur mission. Il va lever le coude sur certains dossiers. Le nettoyage fera des victimes notamment dans le régiment des Directeurs Généraux et des hauts responsables de la République.

Le quinquennat sera l’occasion de découvrir un président Macky Sall sous ses nouveaux habits. Tous ces responsables qui ont été indexés pour faute de gestion ou détournements le payeront cher quelle que soit leur proximité avec le patron de Benno Bokk Yakar. Nous ne citerons pas de noms. Mais les Sénégalais ont la claire conscience que le ciel va s’effondrer sur la tête de certains qui ont fait preuve de légèreté manifeste dans la conduite des affaires du pays. On nous signale que même des rapports de la cour des comptes, de l’IGE et de l’OFNAC ont été diligentés auprès de la justice qui s’en est saisie. Beaucoup de dignitaires commencent à trembler. Le garde des Sceaux, ministre de la justice Ismaïla Madior Fall avait même fait savoir que certaines personnalités épinglées avaient même transigé en payant. Il n’a pas voulu citer de nom. N’est-ce pas là un aveu de taille ? De toutes les façons, la bonne gouvernance est devenue une demande sociale pour le peuple qui l’exige. Tous ces pontes de la République qui se croyaient intouchables ou munies d’une impunité, devront revoir leur copie. Il s’agit maintenant pour le Président Macky Sall de s’investir à fond sur ce pourquoi, il a été réélu. Le véritable enjeu pour le patron de Benno Bokk Yakar est de donner sa parole. Les Sénégalais attendent cette parole qui sera synonyme d’espoir. Une parole corroborée par des actes salutaires. Là réside le challenge pour le Président de la République reconduit avec un pourcentage de 58%. Au chef de l’État de trouver la parade adéquate pour estomper les ardeurs sociales. La question qui mérite d’être posée est celle-ci : que doit faire le Président Macky Sall ?

Des réformes en profondeur et des actes hardis sont attendus

Lors de son premier mandat, le Président Macky Sall a appris beaucoup de choses de bonnes comme de mauvaises. Il a su apprécier certaines personnes. Au moment où l’on croyait qu’ il irait au second tour, il a tout vu , tout entendu. Cette fois-ci, il ne va concocter un gouvernement dans la précipitation. Il a eu le temps de se retirer après cette longue et difficile campagne électorale, loin des pressions et de mûrir la réflexion. Cela lui permet de corriger les erreurs du passé dans le choix des hommes et des programmes mis en œuvre. Les Sénégalais font de la bonne gouvernance, une demande sociale. « Rien ne sera plus comme avant », clament-ils en chœur.

Un mouvement social en ébullition

Qu’on n’ oublie pas la lancinante grève répétitive et répétée des enseignants durant l’année scolaire 2018, sauvée de justesse. A tort ou à raison ? Le problème des bourses constitue un casse-tête chinois pour nos gouvernants. Deux étudiants ont été tués alors qu’ ils réclamaient leurs dus. La gestion de nos maigres ressources hante le sommeil des Sénégalais. La cour des Comptes, l’ Ige, l’ Ofnac ont épinglé des dignitaires de la République pour mal gouvernance ou mauvaise gestion des deniers publics.

Le grand ministère de l’économie : dégraissons le Mamouth

A travers le monde, il n’ y a plus pratiquement de ministère de l’économie et des finances. En France, ils l’ont éclaté en dotant pleins pouvoirs au ministère du budget. Au Sénégal, on peut avoir un ministère du budget, chargé des comptes publics. Il s’agira de mettre en place un ministère de l’économie et un ministère de la coopération et de la planification. Dans la même dynamique, un ministère de l’urbanisme s’occupera du Foncier. Nous avons des inspecteurs des impôts et non des Domaines. Au tout début de son magistère, Wade avait confié le foncier au ministère de l’urbanisme que dirigeait Amath Dansokho avant de tout chambouler par la suite. S’agissant notre système judiciaire, il est plombé par le malvivre de ses agents qui se distinguent par des grèves récurrentes. Les greffiers ont mal. Il s’ y ajoute qu’ une rupture de confiance s’est installée entre les justiciers et les justiciables. Les bavures policières sont aussi nombreuses et les personnes mortes en prison ou en garde à vue commencent à inquiéter. On se souvient des grenades lacrymogènes lancées dans une école élémentaire en ville. A cela, vient se greffer le surpeuplement des prisons. La boulimie foncière a révélé de nombreux scandales nptamment dans la zone de Guédiawaye dénommée les filaos où trois hectares ont été octroyés à des hommes de tenue et des magistrats aussi. Le syndicat des impots et domaines s’en es bien servi. Au moment où le Sénégalais Lambda a toutes les peines pour avoir un lopin de terre dans ce coin de Dakar. Dans un passé récent , il y a de cela 30 ans, il fallait faire une simple demande pour obtenir un terrain à Pikine, aux Parcelles, et même Guédiawaye. On se demande encore comment dans un pays normal que des fonctionnaires puissent devenir des milliardaires ?L’administration centrale aurait-elle perdu le nord ? Aujourd’hui, beaucoup de fonctionnaires se proternent pour le Dieu- Argent et trouvent tous les subterfuges imaginables pour se procurer du fric facile au détriment du contribuable et s’installe ainsi la corruption. Sur ce registre précis, le Président Macky Sall a du pain sur la planche.On Sénégal, on assiste au diktat des gens de l’ Ena.

Le Tourisme bat de l’aile

Les touristes se raréfient. Le Sénégal n’est plus une bonne destination pour les Touristes. Les habitants de Mbour, Joal, Somone faisaient de bonnes affaires. Les artisans et les hôteliers en saison touristique se frottaient les mains. Malheureusement, le secteur bat de l’aile. Certainement , c’est du à l’insécurité et à la saleté ambiante. Les touristes ne se sentent plus en lieu sûr dans beaucoup de villes du Sénégal. La sécurité doit être une priorité chez nos gouvernants. La saleté fait partie du décor de la Petite Côte. La capitale dakaroise est devenue un vaste dépotoir d’ordures et un gigantesque louma avec une « cantinisation » à outrance. Ce qui change fondamentalement le visage de Dakar.

L’armée et ses contradictions

La grande muette qu’est l’armée semble dépassée par le mouvement de l’histoire.- tant bien même qu’elle est équipée avec un matériel de haute gamme. Sa gestion laisse à désirer . Beaucoup de nébuleuses se cachent sous les vocables « secrets défense, droits de réserve ». La répartition des primes pose problème entre gradés et agents subalternes. Des mouvements d’humeur sont même notés chez les militaires ou les policiers qui officient dans les zones de guerre comme la Casamance. La semaine dernière, des policiers basés à Ziguinchor réclamaient 8 mois d’arriérés d’indemnités. Pour être au diapason, de ce qui se fait de mieux dans le monde, il faut que le Sénégal instaure le profil de carrière. Nous constatons depuis des décennies des cascades de démissions surtout ces temps-ci. Il faut que le Pr soit plus regardant de la gestion dans les corps d’armée. Le scandale de l’hôpital Principal géré par des militaires est vivace dans nos mémoires. On nous parle de gestion vertueuse dans ces corps. Le propre d’un militaire, c’est de connaître et se taire . Sous ce rapport, les Sénégalais s’attendent à des sanctions de la part de l’exécutif.

Situation des enfants de la rue, l’éternelle doléance

Ce serait faire un crime de lèse-majesté que de ne pas évoquer la situation des enfants de la rue, exposés à toutes sortes de dangers : pédophilie, abus sexuels, actes contre nature, délinquance , rapts…. Les chantiers sont énormes pour le prochain quinquennat. Le Président Macky Sall a la claire conscience qu’il doit réussir sa mission pour une sortie honorable. Il a le profil, la carrière et l’expérience qu’ il faut pour faire régner l’ordre et engager des réformes en profondeur pour l’intérêt du Sénégal. Gare aux brebis galeuses, elles seront laissées à quai. Le train de l’émergence est irréversible. Pour cela, des sanctions ne sont pas à écarter. Sous de nouveaux habits, le président va entamer une refonte de l’administration centrale. En attendant, sa prestation du 2 avril 2019, les langues continuent à se délier.

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