L’histoire d’un suicide : « Je vais partir parce que mon mari coµche avec ma mère »

A. S., la vingtaine, range sa chambre. Toutes ses affaires sont bien disposées. Elle dépose dans un endroit de la pièce une note sur laquelle elle fait ses adieux : « Je vais partir parce que mon mari c0uche avec ma mère ».

Elle ne part pas en voyage, en exil. Ce voyage, c’est un aller simple. La nuit tombe. 22 heures, environ. Bouilloire à la main, A. S. prétexte d’aller faire ses besoins. Elle s’enfonce dans l’obscurité et se dirige vers le puits du village situé à deux jets de pierres.

Quelques minutes après, un bruit assourdissant alerte les membres de sa famille. Pas de doute, ça vient du puits. Les plus réactifs accourent. Trop tard, A. S. s’est suicidée en se jetant dans l’eau. Elle a préféré la mort à l’humiliation.

La nouvelle fait le tour d’Acciya, un village situé à 2 Km de Tarédji, dans le département de Podor. En effet, tout le monde sauf A. S., savait…

Le mari indélicat avait succombé à la beauté, chantée dans tout le village, de sa belle-mère. Son épouse, pourtant d’une joliesse incontestable aussi, ne pouvait supporter cette honteuse rivalité qu’elle a découverte après tout le monde.