MAGAL-2018 – Ila Touba : Faut-il interdire les “Ndiaga Ndiaye” et “cars rapides” sur le péage ?

La question se pose à l’heure de l’ouverture gratuite de certains tronçons du péage en direction de la cité religieuse de Touba. À 96 heures de la célébration de l’édition 2018 du grand magal de Touba, la gratuité annoncée de l’autoroute sur certains axes réjouit les automobilistes, les transporteurs d’une manière générale. Mais ne court-on pas vers un danger en laissant de vieux véhicules emprunter l’autoroute avec toutes les conséquences que cela implique (panne, accidents, encombrements et autres)?. En effet, si c’est la fluidité du trafic qui est recherchée à travers l’ouverture du péage, il va sans dire que certains types de véhicules, du fait de leur état de délabrement avancé constituent une menace pour leurs conducteurs, leurs clients mais également pour les autres usagers de l’autoroute surtout lors d’un évènement aussi populaire que le magal qui draine des millions de pèlerins vers. La balle est donc dans le camp des autorités qui, pour sauver des vies à travers la prévention routière, devront éviter de mettre en danger la vie d’autrui en engageant les “Ndiaga Ndiaye”, “cars rapides” et autres transports en commun vétustes sur l’autoroute à péage, dont l’ouverture, est censée contribuer à désengorger la route nationale qui explose en période de magal. Et avec l’arrêt de la circulation des trains en direction de Touba, Ila Touba risque de battre les records de bouchons jamais cumulés sur une voie rapide.
source: seneweb

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