Maîna Un trésor de la musique Sénégalaise.

Une voix et style qui se démarquent déjà, la chanteuse Maïna trace patiemment, depuis six ans, son sillon parmi les jeunes talents de la musique sénégalaise. L’artiste saint-louisienne, de son vrai nom Maïmouna Sourang, adepte des genres soul-pop, country, continue de surprendre par sa maturité, en attendant la sortie prochaine de son premier album « Macilo »…

Maïna, chanteuse : Une graine de star pop-soul

Allure frêle, chevelure épaisse roulée en de fins rastas, elle ne paie pas mine d’une chanteuse de mbalax. Maïna est plutôt dans la lignée des musiciennes pop-soul, jazz, folk ou country… Voix tantôt grave, limpide et qui porte loin, à 26 ans, Maïna a déjà côtoyé quelques musiciens sénégalais célèbres, comme Faada Freddy et Hervé Samb, ses mentors. Native de Saint-Louis, Maïmouna Sourang de son nom à l’état civil a tous les atouts pour marcher sur les pas de ses aînés.

L’amour pour la musique, pour celle qui a quitté les bancs de l’école en classe de Terminale, ainsi que la volonté d’apprendre davantage le chant et la guitare, font d’elle un espoir du showbiz sénégalais. De grands noms l’invitent déjà sur scène pour des bœufs lors de festivals ou soirées live.

Maïna anime également en solo ou en band des soirées dans plusieurs clubs et grands hôtels dakarois. Son projet d’un premier album est d’ailleurs bien avancé, avec six titres déjà annonciateurs de l’opus qu’elle intitulera « Macilo ». Un titre, dit-elle, en hommage à l’influence de Faada Freedy.

La chanteuse de 26 ans affectionne également la musique du ténor Omar Pène, dont elle a repris le tube « Mudje » lors d’une soirée anniversaire au Grand Théâtre de Dakar. Ce qui n’était pas évident, selon Maïna ; les textes du maestro Pène étant plus ou moins philosophiques et classiques.

Pour marcher avec succès sur les pas de ces géants de la musique sénégalaise, la chanteuse saint-louisienne compte retourner parfaire sa voix et ses cours de guitare à Paris et Bordeaux. Car Maïna a déjà séjourné dans la capitale française où elle a enregistré une partie de son futur album sous la direction de Franck Moulet et d’Hervé Samb. Ce dernier que Maïna a connu par le biais de Mao Sidibé et qu’elle considère « comme un frère », l’avait invitée sur la scène du dernier Festival de Saint-Louis Jazz, en avril.

De grands moments inoubliables pour la jeune femme qui a grandi sur la rive du fleuve Sénégal, bercée par l’amour des Saint-Louisiens pour tous les bons genres musicaux. L’on n’oublie pas que l’ancienne capitale du Sénégal nous a donné de grands musiciens comme Aminata Fall, Diabou Seck et son neveu Abdou Guité Seck, Ablaye Cissoko, le koriste qui l’a déjà conviée au concept « Après Minuit » lancé en marge du Festival Saint-Louis Jazz. Invitée hier à la 18e édition du festival Africa fête à saint Louis pour assurer la première partie du concert à côté de la chanteuse Malienne Inna Moja la jeune Maîna a complètement séduit le public saint louisien avec quatre mélodies sur scène. Actuellement le rêve de la jeune fille c’est de sortir un album international et fréquenter les plus grandes scènes du monde comme celle de Wembley.

Fière de cet héritage, Maïna, entre musique folk-acoustique, soul-pop, country, chantée en wolof, français et anglais, compte se frayer son propre chemin dans le milieu du showbiz. Bien sûr, avec les conseils précieux de son papa…

Alioune Badara Mané

 

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