Mercato Real Madrid : les croustillantes manœuvres de Florentino Pérez pour recruter ses stars

Quand on parle de mercato au Real Madrid, on évoque souvent deux noms principaux. Tout d’abord, José Angel Pérez, le bras droit de Florentino Pérez, qui s’occupe de négocier et de conclure la plupart des transferts pour l’équipe première du club. Le deuxième homme très à la mode en ce moment n’est autre que Juni Calafat, spécialiste du continent sudaméricain pour le club de la capitale espagnole, et qui est à l’origine d’une sacrée vague de recrues ces dernières années, à l’image de Vinicius Junior, Rodrygo Goes ou de Fede Valverde. Mais lorsqu’il faut boucler les transferts de joueurs galactiques, c’est Florentino Pérez qui met les mains dans le cambouis. Et après tant d’années à la tête d’un tel club, il y a forcément de drôles d’anecdotes.

La plus connue n’est autre que celle de la signature de Zinedine Zidane. En 2001, lors d’une remise de trophées à Monte-Carlo où étaient présents les deux hommes, l’Espagnol s’est approché de la table du Français. Sur la table, il lui a laissé un petit mot, écrit au stylo sur une serviette initialement pliée en deux : « tu veux venir jouer au Real Madrid ? » La suite, tout le monde la connaît. « Ce fut l’un des plus beaux jours de ma vie », a par la suite expliqué le Français, qui aura coûté un peu plus de 70 millions d’euros aux Merengues. Un transfert galactique qui aura eu lieu un an seulement après le polémique recrutement de Luis Figo chez l’ennemi barcelonais, qui avait été l’atout de Pérez pour remporter les élections. Il avait fallu une réunion de 12 heures au Portugal pour convaincre l’ancien numéro 7 du Barça de signer.

Un déplacement chez les Benzema

Par la suite, il y a eu le transfert de Ronaldo, qui avait en partie été bouclé sur son yacht privé sur les côtes de Formentera, aux Baléares, ou celui de Karim Benzema quelques années plus tard, avec une visite du président madrilène au domicile familial en banlieue lyonnaise. « On m’a appelé et on m’a dit qu’il fallait que je rentre à la maison pour parler de football et de trucs comme ça. Je leur ai dit non, que je n’avais pas le temps, mais ils ont insisté : ’Il faut que tu viennes, c’est urgent’”. Je leur ai dit “d’accord, mais je ne resterai pas longtemps”. Je suis arrivé, je l’ai vu, mais il ne m’est pas venu à l’esprit que c’était Florentino Pérez. Puis, quand je l’ai bien regardé je me suis dit : “p*tain mais c’est le mec qui a signé Zidane et Ronaldo”. Je me suis assis, lui ai dit bonjour en français et il s’est présenté en français aussi comme il sait parler… et moi, p*tain. Je suis resté choqué », a par la suite raconté l’attaquant dans un entretien donné à RMC Sport.

En 2004, un certain Joaquín, qui continue de briller en Liga avec le Betis, avait une énorme cote sur le mercato. Un guet-apens organisé par Raúl et le président madrilène pour le convaincre de signer. « Un jour à Barcelone Raúl est venu me voir et m’a dit qu’on allait aux toilettes. Puis, Florentino Pérez est entré. Il m’a dit “qu’est-ce qu’il y a Joaquinito”. J’étais un peu nerveux. Je l’ai salué, et là Florentino a dit à Raúl “le blanc ça lui irait à lui ?”, et Raúl a répondu “président, il doit porter le maillot blanc tout de suite !” », a raconté l’Espagnol. Florentino Pérez a ensuite conclu l’épisode avec un « ne t’inquiète pas je vais parler à ton président ». Mais les négociations n’ont pas abouti.

Ce n’est d’ailleurs pas la seule fois où le puissant homme d’affaires a directement dragué les joueurs, puisqu’il en avait fait de même avec le Kun Agüero en 2011. Après un derby madrilène au Bernabéu, les deux hommes s’étaient croisés et le président merengue lui avait fait savoir que le blanc lui allait très bien, puisque l’attaquant argentin à l’époque à l’Atlético portait un vêtement de cette couleur. Un des plus gros regrets de Pérez, puisque les Colchoneros ont refusé de le lui vendre, et même une fois à City, le Real Madrid a tenté à plusieurs fois de se l’offrir, sans succès. Son coéquipier David Silva. Alors que Manchester City affrontait le Real Madrid au Bernabéu, Pérez s’en est allé vers l’international espagnol pour lui demander des photos pour ses neveux. Surpris, le joueur lui signale qu’il a une valise à porter, et Florentino Pérez s’adresse alors à l’intendant, Agustín Herrerín : « Agustín, porte sa valise dans notre vestiaire, parce que l’année prochaine David va jouer avec nous ». Mais là aussi, le principal dirigeant du club madrilène n’a pas réussi à transformer ses désirs en réalité…

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