Meurtre à l’UGB: Le ministre des Forces armées met la faute sur le dos de la Direction des bourses

Le ministre des Forces armées, Augustin Tine, a dit mardi regretter les incidents survenus le même jour entre forces de l’ordre et pensionnaires de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, affrontements ayant entraîné la mort d’un étudiant et occasionné 21 blessés. M. Tine a versé le tort sur le dos de la Direction des bourses qui a initié un système de paiement électronique pour l’ensemble des 14.000 étudiants de l’UGB.

M. Tine, arrivé en fin d’après-midi dans la capitale du nord du Sénégal, s’est rendu au chevet des blessés, parmi lesquels 18 gendarmes et deux étudiants, avant de lancer un appel au calme, a constaté l’agence de presse sénégélaise

Il est revenu sur l’origine des incidents, qui faisaient suite à une réquisition du recteur de l’UGB visant à sécuriser les restaurants universitaires, après le renouvellement par la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL), d’un mot d’ordre de grève de 48h.

Selon le ministre des Forces armées, le retard noté dans le paiement des bourses est imputable à la Direction des bourses qui a initié un système de paiement électronique pour l’ensemble des 14.000 étudiants de l’UGB.

Il assure, indique la même source, que certains étudiants ont déjà reçu leur carte bancaire, en attendant que les autres en disposent également, avant de lancer un appel à « la sérénité et à l’apaisement, afin que l’ordre règne dans l’espace universitaire, grâce à la concertation et au dialogue, pour trouver des solutions aux problèmes de bourses« .

Augustin Tine a par ailleurs présenté à la famille de la victime et aux étudiants en général, les condoléances du chef de l’Etat, Macky Sall, du Premier ministre Mahammed Dionne et de l’ensemble du gouvernement.

Il assure que le président de la République demeure « ouvert et attentif à toutes préoccupations des populations sénégalaises », ajoutant que les forces de défense et de sécurité, en ce qui les concerne, « sont là pour protéger et défendre les populations, en préservant leur sécurité, et non le contraire« .

Cela dit, « il n’est pas normal que des manifestants jettent des pierres sur’’ les forces de l’ordre et les attaquent « de manière frontale« , a-t-il relevé.

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