Négociations autour du voile : Les secrets d’une rencontre électrique entre l’État et L’institut Jeanne D’arc

Reparlons du dénouement heureux dans l’affaire de la crise du voile pour dire que finalement seuls 20 élèves vont retourner à Jeanne d’arc. Deux parents d’élèves ont réussi à faire inscrire leurs filles en classe de terminale dans d’autres écoles. Par ailleurs, la rencontre de restitution entre l’inspecteur d’académie et les parents d’élèves a été émouvante. Les parents d’élèves ont fait un texte de remerciement pour saluer les efforts des autorités, mais aussi annoncer le retrait de la plainte de Madame Syllla. Jeudi prochain, l’inspecteur va élire son quartier général au sein de l’établissement pour s’assurer que les 20 filles voilées ont repris leurs cours. Si les «sœurs» ont finalement entendu raison après plusieurs heures, c’est que le Gouvernement était décidé à mettre l’école sous administration provisoire ou à défaut la fermer purement et simplement. Qui plus est, il se trouve que du point de vue de la loi, Jeanne d’arc avait tort d’autant plus que son règlement intérieur n’a pas été inclusif. En l’espèce, le règlement devait être validé par les parents d’élèves, mais aussi par l’inspecteur d’académie. Or ce n’était pas le cas. Dès lors, il leur fallait sauver la face. Mais la tension est montée d’un cran par moment surtout lorsque la directrice a voulu interdire l’accès de l’établissement à l’Inspecteur d’académie qu’elle accusait d’avoir mis le feu aux poudres en mai dernier lors de la première crise. Mais avec la fermeté du gouvernement, elle a été obligée de lâcher du lest. Quoi qu’il en soit, l’État doit être plus regardant sur les programmes enseignés dans certaines écoles.
L’As

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