Officiel : le TAS donne raison au PSG

Le Tribunal arbitral du sport a rendu une décision favorable au PSG en invalidant les résultats de la seconde enquête, plus approfondie, de l’ICFC, qui préconisait des sanctions plus sévères à l’encontre du club de la capitale.
Le 15 février dernier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) donnait raison à Galatasaray dans son conflit contre l’UEFA sur fond de fair-play financier. De quoi donner des espoirs au PSG. Un peu plus d’un mois plus tard, le Paris Saint-Germain peut effectiviement pousser un ouf de soulagement. En effet, le TAS a rendu sa décision suite à l’appel déposé par les dirigeants parisiens le 5 novembre dernier. Et elle est favorable au PSG, comme on peut le lire dans le communiqué ci-dessous.

« Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu sa décision dans le cadre de la procédure d’arbitrage entre le club de football français Paris Saint-Germain Football SASP (Paris
Saint-Germain) et l’Union des associations européennes de football (UEFA). L’appel interjeté devant le TAS le 3 octobre 2018 par Paris Saint-Germain contre la décision rendue le 19 septembre 2018 par la Chambre de jugement de l’Instance de contrôle financier des clubs de l’UEFA (ci-après « ICFC de l’UEFA ») (la décision attaquée) est admis et la décision attaquée est annulée. La décision rendue le 13 juin 2018 par la Chambre d’instruction de l’ICFC de l’UEFA, par laquelle l’enquête sur la conformité du Paris Saint-Germain au règlement du fair-play financier de l’UEFA a été clôturée, est donc définitive. »

Une excellente nouvelle pour le PSG
Petit rappel des faits. Le 13 juin dernier, après un examen approfondi de ses comptes par les responsables du fair-play financier l’été dernier, le PSG s’en était bien sorti, la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) l’invitant seulement à vendre quelques joueurs pour équilibrer les comptes. Ce que le PSG avait consenti, en sacrifiant Pastore, Guedes, Berchiche et en prêtant Lo Celso (avec option d’achat), Krychowiak ou encore Trapp. Mais suite aux pressions régulières des clubs européens, le président de la Liga Javier Tebas en tête, avait poussé l’ICFC à relancer le dossier. Résultat, le 24 septembre dernier, le PSG était informé d’une nouvelle enquête, plus approfondie, sur ses comptes.

Cela avait déclenché le courroux des dirigeants parisiens, qui pensaient avoir montré leur bonne volonté lors de la première enquête au cours de l’été. Le TAS avait ainsi été saisi par Nasser Al-Khelaïfi, le président du club de la capitale. Qui a donc invalidé la deuxième enquête de l’ICFC au motif d’un délai trop long entre la fin de la première enquête et la seconde. Un jugement positif dont a également bénéficié Galatasaray, dans le même cas de figure que le PSG.

Mi-novembre, le quotidien L’Equipe dévoilait les sanctions qui pendaient au nez du PSG suite à la nouvelle enquête de l’ICFC. Nouvelles décotes des contrats de sponsoring, rétroactivité des décotes (il fallait donc amputer les budgets des saisons 2013-2014 et 2014-2015), tout cela faisait exploser le déficit budgétaire du club francilien, qui s’exposait donc à des sanctions graves de la part de l’UEFA, avec un bannissement possible de la Coupe d’Europe.

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