Platini révèle “quelques petites magouilles” en 98…

Le Mondial 1998 véhicule, comme toutes les autres éditions de la Coupe du monde, son lot de soupçons. Président du comité d’organisation à l’époque, au côté de Fernand Sastre, Michel Platini a révélé quelques arrangements, notamment pour favoriser l’équipe de France.

Le 12 juin prochain, à la U-Arena de Nanterre, on fêtera les vingt ans de la seule et unique victoire de l’équipe de France en Coupe du monde. C’était le 12 juillet 1998 au Stade de France, et Didier Deschamps et ses partenaires avaient pris le meilleur sur le Brésil de Ronaldo en finale (3-0), écartant auparavant le Paraguay, l’Italie et la Croatie de leur route. Le pays était en liesse, tout heureux de se découvrir de nouveaux héros. Mais avec les années, sans raison valable aucune, des interrogations sont nées sur cette édition, comme pour toutes les autres. La faute, notamment, au scandale de corruption qui a secoué la Fifa.

Et voilà que Michel Platini donne du grain à moudre aux sceptiques. L’ancien président du comité d’organisation de France 98, avec Fernand Sastre (décédé depuis), reconnaît que tout n’a pas été fait dans les règles de l’art avant le début de l’épreuve. “On ne va pas s’emmerder pendant six ans à organiser la Coupe du monde si on ne peut pas faire quelques petites magouilles. Vous pensez que les autres ne le faisaient pas dans les autres Coupes du monde ?”, explique l’ancien international tricolore sur les ondes de France Bleu. En qualité de pays organisateur, la France a donc pu favoriser un peu les siens avant le début du tournoi.

“Quand on a organisé le calendrier, on a fait une petite magouille. Si on finissait premiers du groupe et que le Brésil finissait premier, on ne pouvait pas se rencontrer avant la finale”, explique l’ex-président de l’UEFA. Alors que les têtes de série de la Coupe du monde 1998 devaient être réparties par tirage au sort dans les différents groupes de la première phase, la Seleçao et les Bleus avaient respectivement été envoyés dans les groupes A et C. Ce qui permettait d’avoir l’assurance, dans le cas où ces deux formations terminaient en tête de leur poule, que leur route ne se croiserait pas avant le 12 juillet…

sports.fr

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