Pr¤stitu3e à 17 ans, elle partage sa triste histoire

Obaa Yaa, une adolescente de 17 ans a partagé la triste histoire de la façon dont elle est devenue pr¤stitu3e et le calvaire qu’elle vit chaque jour.

 Partie de la Volta dans le nord du Ghana pour Accra, Obaa Yaa s’est lancée dans la pr¤stituti¤n sous l’influence de ses amies.

« J’ai commencé ce travail à l’âge de 16 ans quand je suis venue à Accra pour rendre visite à mes amis. Elles m’ont demandé si je pouvais leur accompagner voir où elles travaillent et je n’ai pas refusé » a-t-elle confiée à GHOne TV.

Après sa première nuit, elle s’est faite de l’argent, ce qui l’a poussée à regarder le côté lucratif de ce travail.

Obaa Yaa qui fait son commerce s3xu3l à Old Fadama et Circle près de la ligne de chemin de fer à Accra a déclaré qu’elle est devenue une pr¤stitu3e à l’âge de 16 ans parce qu’elle était incapable de faire face à la pression des membres de la famille qui lui demandaient de trouver du travail.

Pour l’adolescente, c’est un travail très lucratif vu qu’elle a plus de 10 clients par jour.

« Je suis payé vingt cédis ghanéen pour chaque client, mais après avoir c¤uché avec plus de 10 hommes, je gagne environ 150 cédis ».

Elle a ajouté que lorsque les affaires sont en plein essor, elle gagne 200 cédis pour la nuit. Bien que ces rapports s3xu3ls soient parfois très douloureux, elle affirme qu’elle est obligée de continuer pour survivre.

« Je ressens parfois de la douleur quand je fais l’¤mour avec plus de 10 hommes, mais je ne peux rien faire contre la douleur, je dois supporter parce que je dois gagner de l’argent pour moi-même. J’achète parfois des choses avec l’argent que je gagne de mon travail et j’en donne une partie à ma mère ». Elle a commencé la pr¤stituti¤n à l’insu de sa mère.

« Ma mère ne savait pas que je suis une pr¤stitu3e. Elle l’avait appris grâce à mes oncles et avait menacé de me tuer si je n’arrêtais pas. On m’a conseillée d’arrêter ce travail parce que je suis trop jeune, mais parce que j’ai besoin d’argent, je ne peux pas arrêter ».

Cependant, elle serait prête à renoncer à la pr¤stituti¤n si elle trouve quelqu’un qui l’aidera pour subvenir à ses besoins.

AFRIKMAG

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.