Rappel à Dieu du journaliste Lamine Sagna: Sa mère craque et fond en larmes « Awma autorisation Baa Sama Doom Dénaa »

<< Il y’a un an que je n’ai pas revu mon fils, malade…>>

Le correspondant du journal Record et de l’AS à Ziguinchor a rendu l’âme ce mercredi aux environs de 14heures à l’Hôpital Régional de Ziguinchor après une intervention chirurgicale.

Lamine Sagna était également l’administrateur général du site d’information, Casa24. Il était également un professeur d’anglais au Cem. Nous nous sommes rendu au domicile de la famille du défunt sise à Yoff Layennes pour plus d’informations. En effet, le défunt souffrait de maladies chroniques telles que le diabète et l’hemoroïde. Ces derniers témoignent que Lamine était un responsable et soutien de famille. C’est une perte immense pour cette famille en pleur qui n’ont pas eu la possibilité d’assister Ibrahima Sagna pendant sa maladie, car avec la situation du covid 19 et de l’Etat d’urgence , aucun déplacement ne pouvait être effectué.
Inconsolable, la mère du défunt nous confie << Il y’a un an de celà quon s’est pas vu. Mon fils est malade,j’ai pas pu le voir, il est décédé et inhumé sans ma présence. C’est vraiment dure et ça me ronge. Mais c’est la volonté divine on y peut rien, nous prions pour le repos de son âme>> . Attristé par la situation ,le frère du défunt Ibrahima Sagna est revenu sur les bonnes relations qu’il entretenait avec son frère […], Pour lui << Lamine était un père pour nous, tout ce dont on possède aujourd’hui c’est grâce à lui. Il a laissé dérriere lui un grand vide. On est tous abattu par cette nouvelle. Nous ne pouvons que prier…>>. La famille Sagna n’a pas manquer de remercier les confrères du défunt, qui ont apporté un soutien pour l’intervention chirurgicale de ce dernier. Cependant leur cri de coeur va à l’endroit du Chef de l’Etat, afin qu’il puisse alléger certaines mesures prises depuis la déclaration de l’Etat d’urgence à cause de la pandémie à Coronavirus. Le retard au niveau des autorisations pour sortir la capitale est ainsi déploré. Ils demandent les autorités de bien prendre en compte certaines situations et comprendre le mal que vivent d’aucuns en cette période.
Adja Loly Diallo stagiaire