Redevance communautaire : Macky copie Karim WADE

Les Etats membres de l’UEMOA comptent instaurer une redevance de 260 francs Cfa par passager.

La révélation a été faite, hier, au cours de la réunion des ministres chargés de l’Aviation civile pour l’examen des projets de textes communautaires relatifs à l’opérationnalisation de l’Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile.

En vue de rendre opérationnelle la nouvelle Agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), les Etats membres envisagent d’instaurer une redevance communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté. Cela, en vue de doter l’agence communautaire de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile de moyens de financements durables. En effet, la réunion des ministres chargés de l’Aviation civile vise l’examen et l’approbation des projets de textes relatifs à l’opérationnalisation de cette agence communautaire. Selon le commissaire chargé de l’aménagement du territoire communautaire et des transports de l’Uemoa, Paul Koffi, les informations actualisées et les simulations effectuées sur la base d’une redevance de 260 francs Cfa par passager, pour un aller simple, et d’une fluctuation des charges et des recettes confirment le financement durable de l’agence. «Le projet de règlement fixant les statuts de l’Agence a été approuvé. Mais, il reste à approuver le projet de décision fixant le taux et les modalités de perception de la redevance communautaire de sécurité et de sûreté», a-t-il expliqué. En effet, cette nouvelle agence devra également fournir une assistance technique aux Etats membres de l’Uemoa en matière de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile, en satisfaction de la règlementation communautaire de l’union et aux normes et pratiques internationales de l’organisation internationale de l’aviation civile. «Bientôt la fin et la clôture du projet Coscap qui a permis de renforcer la gouvernance de l’aviation civile dans notre espace communautaire avec un niveau de plus de 65 % des normes de sûreté et de sécurité aériennes. Sur les huit principaux aéroports internationaux, cinq ont été ou sont en voie d’être certifiés aux normes Oaci. Sur la base de tous ces éléments, nous sommes à Dakar dans la perspective de rendre viable l’agence communautaire à la suite de la rencontre de Ouagadougou», a-t-il relevé dans Walf

Le système de redevance est un mécanisme déjà mis en place par l’ancien ministre d’Etat Karim WADE. En effet, l’aéroport international Blaise DIAGNE a été intégralement financé par la redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA). Mis en place en avril 2005, avec ledit système, chaque passager quittant le Sénégal, participait à hauteur de 30 euros, prélevés sur son billet d’avion. De 30, la redevance est passée à 45 avant d’être arrêtée à 54 euros.

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