Salah dévoile le nom de son idole dans l’équipe du Réal !

Salah dévoile le nom de son idole dans l’équipe du Réal !
Mohamed Salah a révélé que Zinedine Zidane était son idole d’enfance et a évoqué son trio avec Sadio Mané et Roberto Firmino.

Mohamed Salah va être sous le feu des projecteurs ce samedi à Kiev face au Real Madrid. L’atout numéro un des Reds va être chargé de porter son équipe et de les emmener vers une sixième victoire dans la compétition. Meilleur buteur de Premier League et vice-meilleur buteur en Ligue des champions, l’international egyptien va disputer sa première finale européenne et pour en arriver là, il s’est inspiré de beaucoup de grands joueurs.

Dans un entretien accordé à l’UEFA, Mohamed Salah a dévoilé les idoles qui ont bercé sa jeunesse et parmi lesquels fait partie Zinedine Zidane, l’entraîneur du Real Madrid et un de ses anciens coéquipiers : « Mes idoles d’enfance ? Totti, le Brésilien Ronaldo, Zinedine Zidane. Mon idée était de choisir trois joueurs qui sont complètement différents des autres grâce à leur manière de jouer au football ».

Un trio collectif

L’attaquant de Liverpool a révélé la force du trio offensif qu’il forme avec Sadio Mané et Roberto Firmino : « Le plus important pour nous est d’aider l’équipe à marquer des buts. Cela n’importe pas qui marque. Gagner des matches, obtenir des points, c’est cela le plus important pour nous parce que comme vous pouvez le voir, j’ai marqué dix buts en Ligue des champions, Sadio Mané neuf, et Roberto Firmino dix, nous avons tous les mêmes statistiques. Aucun de nous est égoïste et ne pense qu’à marquer ».

Mohamed Salah est revenu sur sa belle forme du moment : « Le travail dur a été la clé de ma bonne forme actuelle. Le plus important est de maintenir ce niveau, pour continuer de faire ce que j’ai fait la saison prochaine aussi. J’ai passé deux saisons à l’AS Roma, j’ai passé deux saisons magnifiques, et tout le monde m’a dit de rester, mais dans mon esprit je voulais venir et réussir en Angleterre ».
Enfin, il a avoué avoir hâte de jouer le Real Madrid en finale de C1 : « Je ne sais pas quoi dire exactement, mais gagner la Ligue des champions est quelque chose de différent. Gagner la Ligue des champions est quelque chose d’énorme. Jouer la finale est un rêve devenu réalité. Je me souviens qu’il y a deux ans, j’ai vu la finale en Egypte et j’ai vu comment était l’ambiance ».

Tribuna

SALAH : « MES MODÈLES ÉTAIENT TOTTI, LE BRÉSILIEN RONALDO ET ZIDANE »
En plus d’être un sacré joueur de foot, Mohamed Salah est un homme de goût.

Dans une interview accordée au site officiel de l’UEFA à quelques heures de la finale de la C1 qui opposera son équipe de Liverpool au Real Madrid, l’Égyptien s’est notamment confié sur les quelques joueurs sur lesquels il prenait exemple petit. Auteur de 44 buts cette saison avec les Reds, Salah a déclaré : « Mes modèles étaient Totti, le Brésilien Ronaldo et Zidane. Je voulais choisir trois joueurs qui étaient complètement différents de tous les autres par leur style de jeu. Je me suis toujours senti différent des autres joueurs. »

Ronaldo « le vrai » , attention. Pas celui qui peut gagner sa 5e Ligue des champions samedi soir.

Avant Real-Liverpool – Salah-Firmino-Mané : Et si c’était le meilleur trio d’Europe ?

LIGUE DES CHAMPIONS – Samedi, face au Real Madrid, tenant du titre et favori de la finale (20h45), Liverpool comptera sur son trio offensif pour faire la différence et espérer regagner un titre européen, le premier depuis 2005. Méconnu ou sous-estimé il y a encore quatre ans, Mohamed Salah, Roberto Firmino et Sadio Mané ont éclaté à la face du monde cette saison. Décryptage des phénomènes.
MSN, BBC, MCN… Ces dernières saisons, les acronymes sont à la mode. Surtout pour désigner des trios offensifs prolifiques. Par facilité de langage, et pour être encore plus vendeur, chaque triade se voit affubler d’un nom accrocheur. Souvent, il s’agit de ce qu’il se fait de mieux en Europe. Mais cette saison, aucun acronyme n’est venu « récompenser » l’assemblage Salah-Firmino-Mané.
Pourtant, les trois l’auraient sûrement mérité. Car pour ce cru 2017-2018, ils pèsent à eux trois 90 buts toutes compétitions confondues (44 pour Salah, 27 pour Firmino et 19 pour Mané). Encore mieux, c’est dans la compétition reine qu’ils ont marqué les esprits. En s’amusant à comptabiliser le trio comme une équipe à part entière, on se rend compte qu’il dépasse de nombreuses armadas européennes.

C’est simple, avec ces 29 pions plantés, les trois hommes sont devenus le trio le plus prolifique de l’histoire de la C1 devant les 28 buts de la BBC en 2013-2014. Alors, où sont les acronymes ? Une explication peut se tenir. Ces surnoms mettent souvent en avant des joueurs extraordinaires individuellement qui s’accommodent pour jouer ensemble. Trois solistes réunis pour un seul but.

A Liverpool, c’est davantage le fait de jouer ensemble qui a fait émerger les trois noms comme nous l’explique Damien Comolli, ancien directeur sportif d’Arsenal, Tottenham et Liverpool et actuellement consultant pour SFR Sport : « Tous les trois individuellement auraient moins réussi mais les trois ensemble, ça marche du feu de dieu ».

Il y a quatre ans, les trois hommes n’étaient pas grand-chose au niveau du football européen. Ils ont mis le temps mais sont désormais devenus des références mondiales à leurs postes respectifs. « D’expérience, je sais que les joueurs de classe mondiale se façonnent pour la plupart d’entre eux. Il y a des évènements dans une carrière qui font qu’à un moment, ça décolle. C’est pareil pour Griezmann : personne ne pouvait penser il y a quatre ans qu’il allait devenir un des meilleurs attaquants du monde. Donc il ne faut pas être surpris par la progression des joueurs », souffle d’ailleurs l’ancien directeur sportif des Reds comme pour expliquer une éclosion si folle.

Samedi, ils ont l’occasion de mettre le Real à terre et d’arriver au sommet du gratin mondial. Présentation des trois phénomènes révélés par Jürgen Klopp.

« L’évidence Salah »
C’est celui qui cristallise toutes les attentions. « L’évidence des trois, c’est Salah » explique d’ailleurs Comolli en préambule. Pas besoin de se fouler pour comprendre pourquoi. Cette saison, le Pharaon a franchi tous les paliers à une vitesse ahurissante. Avec des stats d’un autre monde : 51 matches, 44 buts et 16 passes. Surtout, ses prestations ont été à la hauteur lors des matches qui comptent en C1 (12 matches, 10 buts, 5 passes). De quoi faire de lui un réel prétendant au Ballon d’Or en cas de victoire samedi.

« Salah, c’est le talent à l’état brut doublé d’une confiance incroyable », souffle Comolli au moment de présenter celui qui n’a désormais plus besoin de cela. Vitesse folle, dribbles incisifs et une capacité nouvelle à se muer en renard des surfaces. Enfin, pas tout à fait à écouter celui qui avait permis aux Reds d’attirer Luis Suarez : « Il faut savoir que c’est le joueur en Premier League qui a manqué le plus de situations de buts qu’un attaquant ne doit normalement pas manquer (23 selon la Premier League, NDLR). Et malgré ça c’est celui qui a mis le plus de buts » explique-t-il.

Mohamed Salah, l’histoire d’un raté à Chelsea
Recordman du nombre de buts marqués en Premier League sur une saison (avec 20 clubs, NDLR), celui qui est devenu une véritable égérie dans son pays a l’occasion de frapper un grand coup samedi. Histoire de définitivement entrer dans la cour des grands. Et prouver que son ascension, de Bâle à Chelsea en passant par l’Italie, ne doit rien au hasard.

Ce qu’en dit Klopp : « Mohamed est quelqu’un qui montre l’exemple de par son approche humaine et dans la manière de traiter les autres. Avec ses coéquipiers comme avec le staff, il est resté humble et cordial malgré la superstar internationale qu’il est devenu. L’attention et la reconnaissance qu’il a reçues cette saison ne l’ont absolument pas changé »

Firmino, le plus sous-estimé des 9 modernes ?
Si certains prennent la lumière, il faut bien que d’autres fassent le sale boulot dans l’ombre. Roberto Firmino est de ceux-là. Mais le talent du Brésilien est bien trop grand pour rester caché. Cette saison, il a franchi un cap. Voire trois ou quatre. Talentueux et accrocheur, l’ancien d’Hoffenheim s’est mué en playmaker d’exception (17 passes décisives), doublé d’un chien au pressing. Ajoutez-y une finition qui n’a rien à envier aux meilleurs attaquants mondiaux (27 buts en 53 matches) et vous aurez le panorama complet du joueur qu’est devenu Firmino.

« Celui qui m’a le plus impressionné cette saison, de loin, c’est lui » glisse d’ailleurs Comolli. La démonstration qui suit est limpide : « Il y a deux raisons. La première est tactique : sans Firmino, l’attaque de Liverpool ne serait pas aussi performante. Parce que c’est lui qui conduit le jeu, c’est lui qui décroche quand il faut décrocher, c’est lui qui fait jouer les autres autour de lui, c’est lui qui lance les deux autres dans la profondeur. Il fait des courses qui libèrent et qui créent des espaces pour les autres ». Voilà pour l’aspect tactique d’un attaquant complet, moderne et idéal pour l’animation offensive façonnée par Klopp. Mais ce n’est pas tout.

Firmino, équipier mortel à Liverpool
Car Firmino, c’est aussi un fighting spirit qui ferait presque oublier ses origines brésiliennes. Tacle, pressing, harcèlement du porteur, Firmino applique à merveille les tactiques de Klopp au point de figurer au classement des meilleurs…. tacleurs de Premier League. C’est aussi un certain esprit de sacrifice mis en avant par Comolli : « Il a le gabarit d’un neuf donc tout le monde le considère comme un vrai avant-centre mais s’il était plus petit comme Messi ou Fabregas quand il a joué en pointe avec l’Espagne, on dirait que c’est un faux neuf. Car il joue avec toutes ces caractéristiques. Dans les déplacements et dans l’état d’esprit, c’est un numéro neuf qui se sacrifie pour le bien de l’équipe, pour faire briller les deux autres. Avec un attaquant ‘normal’ qui a une autre approche mentale du jeu, Liverpool n’aurait pas été si performant ». Une déclaration d’amour qui rejoint toutes les louanges reçues par le Brésilien cette saison. A raison.

Ce qu’en dit Klopp : « Mo Salah, c’est la classe internationale, mais pas tous les jours. Sadio Mané, c’est la classe internationale, mais pas tous les jours. Roberto Firmino, c’est la classe internationale, tous les jours.

Mané, le casseur de défense
Finalement, c’est peut-être celui dont on parle le moins. Et pourtant. Quel latéral droit de Premier League a réussi à résister à ses coups de reins dévastateurs et ses accélérations foudroyantes ? Ils ne sont pas nombreux. Car Sadio Mané est sans conteste l’un des plus forts cette saison en un contre un. Mais le Sénégalais, passé par le FC Metz, a surtout franchi un cap en devenant décisif dans des moments clés. Une attente qu’il n’avait pas pu combler la saison passée. La faute à une vilaine blessure qui l’avait laissé sur le flanc de longs mois.

Si Liverpool en est là, c’est d’abord grâce à lui. Lors du barrage aller face à Hoffenheim (1-2) en août dernier, il avait éclaboussé la rencontre de sa classe. Annonciateur de la saison XXL qu’il a réalisé. Des trois, c’est celui qui présente les stats les plus « faibles » (19 buts et 9 passes en 43 matches). Mais en C1, c’est 9 réalisations pour lui. Et, à la fin, cela pèse lourd sur la balance.

Surtout, Mané s’est adapté à merveille au système tactique des Reds. Comolli encore : « Je trouve que dans le travail défensif, il a été impressionnant. Pour que Liverpool survive, il faut que le contre pressing de Klopp fonctionne. Avec des courses de haute intensité (ils ont le record de kilomètres parcourus). Au pressing, il a été super utile » souffle-t-il. « Sans lui enlever ses qualités offensives, évidemment ». Évidemment.

Ce qu’en dit Klopp : « Son importance ne fait aucun doute. Vous avez besoin d’un finisseur, d’un joueur qui réponde présent dans les moments décisifs et Sadio est toujours là. C’est très dur de jouer sans lui, nous avons vraiment réalisé quelque chose de grand la saison passée en étant privé de Sadio pendant presque la moitié de l’année »

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