Scandale s*xuel à l’ESEA : le professeur, l’étudiante marocaine et la lettre anonyme

C’est une affaire rocambolesque. Elle pue à mille lieues de l’Ecole supérieur d’économie appliquée (ex-Enea). Une odeur nauséabonde de s*xe et de chantage empêche certains responsables de dormir dans cette école supérieure d’excellence. Depuis quelques temps, on ne parle que de ça dans l’établissement. Tout est parti d’un avis de recrutement lancé par le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, pour renforcer certains départements à l’Esea. Parmi les prétendants, un certain I. M. Un professeur certes « compètent », mais qui aurait un faible devant ses étudiantes. L’homme est réputé être un véritable « coureur de jupons ». C’est du moins ce qui ressort de certains témoignages recueillis au sein de l’établissement.

Sur place, pendant que certains rechignent à se prononcer sur ce sujet embarrassant, d’autres, sous le couvert de l’anonymat, n’hésitent pas à s’en prendre au professeur. S’appuyant sur la lettre de dénonciation écrite par des étudiantes de la 43e promotion pour attirer l’attention du recteur Ibrahima Thioub, ils indiquent que la dernière victime de i. M. a pour nom Salma Benmalek, elle est aussi membre de cette 43e promotion. Cette dernière, de nationalité marocaine, a été contrainte de changer de directeur de mémoire à cause des agissements du vacataire. Et, à en croire nos interlocuteurs, la ressortissantes du royaume cherifien est loin d’être seule dans ses déconvenues avec l’enseignant. Les étudiantes parlent également d’une certaine Cyndie A. Ndong, qui aurait fait les frais du même professeur pendant l’année scolaire 2015-2016.

Pour éviter pareille situation à l’avenir, elles invitent les autorités à être plus regardantes en ce qui concerne la moralité des candidats aux différents postes lancés en compétition. I. M., vacataire, était initialement l’encadreur de Salma, mais à cause du h*rcèlement, des Sms et des propositions ind*centes, cette dernière a finalement changé de directeur de mémoire. Pour s’opposer à son recrutement, une lettre anonyme a été adressée au recteur de l’Ucad. Ce dernier a, selon nos sources, saisi l’administration de l’école pour de plus amples informations. Une procédure judiciaire a été ouverte pour faire la lumière sur cette salé affaire.

Enquête

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