Sénégal : Ce que dit le Code électoral sur les candidatures à la présidentielle

La Commission électorale nationale autonome (CENA), chargée du contrôle et de la supervision de l’ensemble des opérations électorales et référendaires du Sénégal, a rappelé certains points majeurs du Code électoral en prélude à la présidentielle du 24 février 2019.

Dans un communiqué de presse, la CENA souligne que « c’est seulement après la validation des listes de candidats à l’élection présidentielle, entre autres critères déterminés par le Code électoral, que l’aspirant, c’est-à-dire le candidat à la candidature, devient juridiquement candidat ». Pour la Commission électorale nationale autonome, à l’heure actuelle, « il n’y a aucun candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019 », précisant que « ne sera candidat celui qui aura satisfait à tous les critères définis par le Code électoral ».

Poursuivant, l’organe de contrôle et de supervision des élections constate qu’il y a souvent une « mauvaise interprétation de l’article L.11 du Code électoral par rapport à la gestion du fichier électoral ».

Ainsi, la CENA fait-elle remarquer que même si la remise du fichier électoral aux différentes parties prenantes et cela 15 jours au moins avant le scrutin est une obligation, « elle ne peut cependant être satisfaite à l’étape actuelle du processus électoral, car il n’est pas encore question de scrutin ».

Dans son argumentaire, elle affirme aussi que les dispositions de l’article L.11 du Code électoral fixant les attributions de l’institution ne s’appliquent qu’aux candidats. En outre, elle informe que « ceux qui aspirent à être candidats ou, mieux, les candidats à la candidature sont appelés à aller chercher des parrains et à dresser eux-mêmes leur fichier de parrainage ». (APA

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