Sommet du G7 à Biarritz : Pourquoi Macron a invité Macky Sall, Kagamé, Kaboré et Al-sissi…

La station balnéaire de Biarritz deviendra la capitale diplomatique du monde en accueillant, sous les auspices d’Emmanuel Macron, le sommet du G7. Outre les sept pays les plus industrialisés du monde, Emmanuel Macron a notamment convié l’Inde et cinq pays africains afin de faire évoluer le format du groupe.

Ce sont huit pays, dont cinq du continent africain, conviés à la table des plus grandes puissances économiques de la planète. L’afrique du Sud, l’Australie, le Burkina Faso, le Chili, l’Égypte, l’Inde, le Sénégal et le Rwanda ont été invités par Emmanuel Macron et la France à participer au sommet du G7, à Biarritz, du 24 au 26 août.  

Ils rejoignent les sept membres de ce groupe de discussion, l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-uni. 

Quatre États sont des « grandes démocraties » ayant une « influence régionale majeure » et « sont engagés dans la protection et la promotion des libertés démocratiques », précise l’Élysée sur son site : l’Afrique du Sud, l’Australie, le Chili et l’Inde.  

Le Chili, qui accueillera la COP25 en décembre 2019, sera « un allié de poids » dans la protection de la planète, souligne la présidence de la République.  

Quatre autres pays, situés en Afrique, ont également été conviés à prendre part aux débats et aux réunions préparatoires car ils sont « des partenaires africains pour bâtir un partenariat renouvelé », un partenariat « d’égal à égal avec ce continent d’avenir » : le Burkina Faso, l’Égypte, le Sénégal et le Rwanda.  

« Le continent africain est le plus concerné par le réchauffement climatique. L’idée d’associer des États africains est venue assez rapidement », déclare l’Élysée, joint par L’express. 

Emmanuel Macron voulait un «G7 ouvert» 

Chaque chef d’État invité à Biarritz occupe – ou a récemment occupé – des responsabilités, comme le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, qui préside le G5 Sahel en 2009. Les questions de sécurité seront donc aussi au menu des discussions.  

« La France entretient de bonnes relations avec l’Égypte, un pays qui peut aussi jouer un rôle dans le règlement du conflit israélo- palestinien », commente Christian Lequesne, professeur de sciences politiques à Sciences Po Paris.  
Quant au Rwanda et au Sénégal, il rappelle que Paris a également des « bonnes relations » avec ces pays et « des attentes en matière de diplomatie économique ». 

« En invitant ces pays, la France fait de la ‘diplomatie française’, c’est-à-dire qu’elle profite de sa présidence d’un sommet international pour essayer de promouvoir ses intérêts bilatéraux qui lui paraissent importants sur le moment », 
décrypte Christian Lequesne.

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