Touba : Mbodja Gadiaga assène plusieurs coups de couteau à sa coépouse

Pour une banale histoire de répartition d’une nourriture, Mbodja Gadiaga a copieusement poignardé sa coépouse, Mame Diarra Fall. L’incident a eu lieu au quartier Darou Marnane (Touba Mosquée). La mise en cause croupit en prison, en attendant de comparaître devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel.

Les carottes sont cuites pour Mbodja Gadiaga qui prend ses marques à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel. Dans cette citadelle du silence, la dame est certainement en train de se trouver un pertinent moyen de défense à articuler devant le juge des flagrants délits de Diourbel. À l’origine de son incarcération, elle est accusée d’avoir asséné plusieurs coups de couteau à sa coépouse, Mame Diarra Fall.

Domiciliées dans la même maison, au quartier Darou Marnane (Touba mosquée), les coépouses, Mbodja Gadiaga et Mame Diarra Fall, n’étaient pas en odeur de sainteté. Du coup, à la moindre occasion, elles se donnaient en spectacle, au grand dam de leur époux, Mbaye Guèye. Vendredi 16 janvier dernier, à l’absence de ce dernier, une altercation entre les deux femmes a failli virer à l’irréparable. Ce jour, vers 11 heures, les dames ont un différend sur la répartition de la denrée alimentaire. Dans leur empoignade, Mbodja Gadiaga, s’acharne sur Mame Diarra Fall. Elle lui assène avec conviction, plusieurs coups de couteau à divers endroits du corps. Sérieusement atteinte, Mame Diarra Fall tombe en syncope. Au réveil, elle réalise qu’elle a perdu plusieurs dents. Une fois remise de ses graves blessures, elle porte plainte contre sa coépouse. Arrêtée, Mbodja Gadiaga réfute toutes les accusations de Mame D. Fall, alléguant qu’elle s’est blessée en chutant sur la table en verre de leur salon, au cours de leur bagarre. Le mari, bien qu’absent des lieux au moment des faits, sera entendu, à titre de témoin.

Mbodja Gadiaga a été placée en garde à vue, pour coups et blessures volontaires (Cbv) ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 25 jours. Mieux, le certificat médical établi en la circonstance, fait état de «multiples plaies disséminées au dos, à la face, à la hanche gauche, causées par une arme blanche».

IGFM

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