Trois soldats tués dans des affrontements avec une milice à Lubumbashi (armée)

Trois soldats congolais et deux assaillants ont été tués vendredi lors d’affrontements avec des miliciens d’un groupe sécessionniste à Lubumbashi (sud-est), deuxième ville de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source militaire.

“Une jeep de patrouilleurs mixte” de l’armée et de la police a “été attaquée par un groupe des gens non identifié muni d’armes blanches et armes de guerre. Aussitôt, les (…) patrouilleurs ont vite rétabli la situation et procédé à des interpellations”, indique un communiqué conjoint de ces deux corps publié dans la soirée de vendredi.

“Nous avons perdu trois de nos hommes de troupe et nous avons tué deux miliciens”, avait déclaré un peu plus tôt à l’AFP un officier de l’armée sous couvert d’anonymat.

“Le ratissage se poursuit dans les quartiers nord-est de Lubumbashi (Haut-Katanga) où l’attaque a eu lieu ce matin”, avait-t-il ajouté.

“Les miliciens Kata Katanga (…) ont attaqué les quartiers nord-est de Lubumbashi. Mes hommes sont sur place. Ils ont bouclé le quartier où l’attaque a eu lieu”, avait alors déclaré à l’AFP le général Paulin Kyungu, chef de la police du Haut-Katanga.

“Nous étions en train de marcher pacifiquement” lorsque les soldats ont attaqué et “nous nous sommes défendu avec les moyens du bord, tuant six militaires”, avait de son côté affirmé à l’AFP David Banza, porte-parole de la milice Bakata Katanga.

La province du Haut-Katanga, riche en ressources minières (cuivre, cobalt) est issue du démembrement en quatre nouvelles provinces de l’ex-province du Katanga.

La milice Kata Katanga est constituée des partisans qui militent pour la sécession de cette riche province minière.

En 2015, ils avaient hissé le drapeau de l’ex-république du Katanga à Lubumbashi avant de se rendre à une base des Casques bleus de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco).

Depuis, ces miliciens ont été démobilisés et cantonnés à Lubumbashi en attendant leur réinsertion dans la vie civile. Mais, ils se disent abandonnés par les autorités après avoir suivi une formation dans une base de l’armée.

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