Turquie-Afrique : Ankara prône la puissance montante

Selon la Tribune Afrique, la Turquie s’implante discrètement et efficacement en Afrique par le biais de l’offensive d’Ankara et veut porter, en 2020, les échanges commerciaux à 100 milliards d’où l’organisation des rencontres répétitives.

Notons qu’en 2016 le consortium turc Summa et Limmak Holding a raflé la fin des travaux au groupe saoudien Binladin Group (SBG). C’est ce qui a provoqué la colère à Riyad. A cela s’ajoute la gestion de l’aéroport pendant 25 ans par les turcs. Ce succès illustre bien la motivation du pays de Recep Tayyip Erdogan qui a des ambitions pour l’Afrique dans le plan économique.

Ce 12 février à Istanbul s’est tenue une réunion pour renforcer le partenariat entre l’Union Africaine(UA) et le ministre des Affaires étrangères turc. Cette conférence est considérée « fructueuse» par le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu .

Malgré ses positions importantes en Afrique, la Turquie a envie de gagner une place plus influente que celle qu’elle occupe pour le moment. Il faut noter que les échanges  en Afrique ont surpassé les 100 millions de dollars en 2002 et aujourd’hui ils atteignent les 20 milliards de dollars.

Il faut bien retenir que l’ambition de la Turquie est de porter ces chiffres à 100 millions de dollars en 2022. Un projet qui est déjà sur les rails du succès. A cela s’ajoute le Premier Forum économique qui s’est tenu les 12 et 13 février entre la Turquie et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui regroupe 16 pays. Et qui seront bientôt secondés par le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie.

La réunion avec la CEDEAO est tout sauf la répétition générale d’une stratégie turque de segmentation géographique pour mieux déployer son offensive économique avant une homogénéisation de cette stratégie sur tout le Continent. En 2019, est prévu un sommet qui placera la Turquie au rang de puissance montante.

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