UNE FEMME TOMBE DU PONT DE L’ÉMERGENCE, SES BOURREAUX DISPARAISSENT DANS LE TUNNEL

Une femme a été agressée par les malfaiteurs qui traînent sous l’échangeur de l’Emergence (anciennement Pont Sénégal 92). D’après plusieurs témoins, l’agression se serait déroulée en fin d’après-midi, vers les coups de 18 heures, ce mercredi 14 novembre 2018.
Les jeunes se sont jetés sur une dame et lui ont asséné plusieurs coups de couteaux. En essayant de s’échapper, elle est tombée du pont, les deux jambes fracturées. Evacuée par les sapeurs pompiers, son état serait très inquiétant, certains témoins interrogés par Emedia.sn évoquent même sa mort après qu’elle a été conduite à l’hôpital.
Le plus grave, c’est que juste après le drame, les agresseurs ont pris la poudre d’escampette pour emprunter le tunnel d’évacuation d’eau situé sous l’échangeur. Causant un embouteillage monstre pendant plusieurs heures, jusque tard dans la nuit, une foule impressionnante s’est très vite constituée sur les lieux depuis 19 heures et les agresseurs ne sont toujours pas sortis de leur cachette jusqu’à 1 heure du matin quand nous quittions les lieux.

Même si les riverains ont mis le feu à l’entrée du tunnel, personne ne s’est aventuré à les y trouver, pas même les agents de police de Grand-Yoff et des Parcelles Assainies qui opèrent dans le secteur. « Ces agresseurs vivent ici depuis des années et aucune autorité n’a daigné trouver une solution à leur présence qui crée une grande psychose chez ceux qui habitent dans cette zone », témoigne un riverain, trouvé sur place vers 1h du matin, en même temps que beaucoup d’autres personnes et automobilistes, principalement des chauffeurs de taxi. Un d’eux de renchérir : « Ils maitrisent parfaitement ce secteur et il n’est pas à exclure qu’ils aient emprunté le tunnel pour se trouver une autre sortie, vers la zone de captage ou vers la plage de Hann car ces tunnels constituent une sorte de repaire et n’ont aucun secret pour eux. »

Ce n’est pas la première fois que des cas d’agression sont notés sur les lieux. Il ne se passe quasiment pas un mois sans que des alertes ne soient lancés par les riverains et les médias ou qu’un cas d’agression ne soit relayé, mais cela n’a jamais été une occasion suffisante pour qu’une mesure sécurité ne soit prise contre ces jeunes, pour la plupart des mineurs s’adonnant à la consommation de drogue.

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