Union africaine / Ethiopie : un sommet sur la corruption et les migrations

Le 30e sommet de l’Union africaine a débuté le 22 janvier et a réuni de nombreux chefs d’États du continent. Au centre de leurs préoccupations, la corruption et les politiques de migration.

Le siège de l’union africaine se situe dans la capitale de l’Ethiopie à Addis-Abeba, qui abrite 55 drapeaux des pays membres. Les 28 et 29 janvier, les délégués se sont réunis pour aborder les grandes thématiques concernant l’avenir du continent et des bons fonctionnements de ses institutions.

Depuis le 22 jusqu’au 23 janvier, les comités de représentants de permanents, composés des ambassadeurs des 55 pays, s’est rassemblé pour trier les affaires en cours. Ensuite, du 24 au 25 janvier, le conseil exécutif composé des ministres des Affaires étrangères des différents pays, a pris les devants pour finaliser les dossiers les plus importants. Parmi eux, celui des réformes institutionnelles et financières de l’UA piloté par le chef d’Etat rwandais Paul Kagame.

Ce dernier devient président de l’Union Africaine dans le cadre de la présidence tournante de l’institution continentale. Le passage de pouvoir entre le nouveau président élu de l’UA et le président actuel, Alpha condé, président de la Guinée, est un moment très marquant pour ce 30e sommet.

Les grands dossiers qui ont été sélctionnés par les chefs d’Etat sont au nombre de cinq. Ces deniers concernent, non seulement aux réformes qui sont en cours mais ces dossiers abordent aussi la luttes contre la corruption, la paix et la sécurité dans le continent, la libre circulation des personnes et la mise en place d’une zone de libre-échange continentale.

Les trois grands dossiers à traiter en urgence

Tout d’abord, la corruption qui reste un problème majeur car c’est ses effets sont dévastateurs pour le développement de l’économie africaine. Selon une étude, 50 milliards de dollars sont jetés par la fenêtre chaque année. On parle de « petite corruption » et de « grande corruption » dont l’ampleur a des conséquences pour « la cohésion de sociale et déstabilisateur pour l’ordre politique » d’après les dites de Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’UA.

Lors du Nouvel an 2018, ce dernier, dans le discours qu’il avait prononcé, avait abordé ce sujet de lutte contre la corruption « un chemin durable vers la transformation de l’Afrique ». Cette thématique sera lancée par les chefs d’Etats, lors du sommet. Un point sur le progrès de cette lutte contre la corruption lancée depuis 2003 devra être fait. Il y aura aussi une réflexion sur les nouveaux outils à créer pour mieux lutter contre cette corruption.

Ensuite, les chefs d’Etats aborderont trois rapports sur la paix et la sécurité. En République centrafricaine et au Soudan du Sud le processus de la paix doit être soutenu car les tensions se sont aggravées depuis l’année dernière.

Puis, il y aussi le côté économique. Les chefs d’Etats veulent créer une zoner de libre-échange et favoriser la libération du ciel africain. Ces deux dossiers sont portés par le président nigérien Mahamadou Issoufou et le président de la commission Moussa Faki Mahamat. Ces deux projets sont nécessaire pour une meilleure compétitivité africaine sur deux secteurs clés de l’économie : les transports et les échanges.

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