Xénophobie : Malema : «J’ai honte aujourd’hui qu’on me dise sud-africain»

«J’ai honte aujourd’hui qu’on m’appelle sud-africain », a déclaré Julius Malema, le combattant pour la liberté économique qui appelle ses compatriotes à être «unis» avec leur frères africains.
«Nous pouvons chasser de notre sol, tous nos frères africains, mais vous verrez qu’il n’y aura toujours pas de travail en Afrique du Sud», selon le leader de (Economic freedom fighters) l’EFF, estimant que la richesse de l’Afrique du Sud «est entre les mains des Blancs qui refusent d’investir pour créer plus d’industries », laisse entendre l’un des pionniers du Congrès national africain (ANC),

Des industries «contrôlées par les Blancs
«Il n’y a aucun Nigérian qui a volé une industrie et n’a employé que des Nigérians. Il n’existe aucun Zimbabwéen qui possède des grandes fermes dans lesquelles il n’a employé que des Zimbabwéens», a indiqué le président de la ligue de jeunesse du Congrès national africain (ANC) en 2008 qui a insisté que les industries sont «contrôlées par les Blancs qui emploient des étrangers et leur paient un maigre salaire.

«Arrêter de glorifier les frontières qui séparent les africains»
C’est ça qui vous pousse à croire que vos frères africains vous volent vos emplois ». C’est pourquoi, il a demandé à ses frères xénophobes d’«arrêter de glorifier les frontières qui séparent les africains».

Images atroces insupportables
Selon l’acteur politique influent sud-africain, auparavant, ces frontières « n’existaient pas. Elles nous ont été imposées par l’homme blanc pour nous diviser, nous les noirs, afin de bien exploiter les richesses de notre continent». «J’ai honte aujourd’hui qu’on m’appelle sud-africain. Les images atroces qui nous viennent de certaines villes du pays sont totalement insupportables: Vous frappez des noirs, vous massacrez vos frères africains », s’est-il scandalisé.

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