( 05 Photos ) IRENE MAJOR: JE M’ÉCLAIRCIS ET J’ASSUME, elle enlève sa perruque

La camerounaise Irene major, est un mannequin qui a connu du succès dans le milieu de la mode. Elle était beaucoup appréciée pour sa peau foncée, qui lui avait des portes de beaucoup de défilés. Récemment invité, à un talk show, elle revient sur les raisons qui lui ont poussé à ce blanchiment soudain, que beaucoup regrette.

Cette interview est représentative de la mentalité qui prévaut sur beaucoup de sujets parmi les Africains. Irene Major nous fait part ici de ce qu’elle pense vis-à-vis de certains sujets et notamment le fait qu’elle considère son blanchiment de la peau comme un soin et une mode, plutôt qu’une altération de sa peau. Et ceci est problématique en soi.

L’accusation facile consiste toujours à dire : « Oh mais ce sont les hommes noirs qui font que les femmes se blanchissent la peau ». Quand ce n’est pas la faute des hommes noirs, c’est la société occidentale. Or ici il apparaît que c’est loin d’être le cas. Sans nier le fait que certains hommes pratiquent la valorisation de la peau claire sur la peau foncée, il y a des réalités qu’on ne peut pas nier. Beaucoup de femmes considèrent que cela est beau. Irene Major a été Miss au Cameroun avec sa peau naturelle et a connu une carrière de mannequin accomplie bien avant de s’éclaircir la peau. Qui doit-on accuser dans ce cas alors ? surtout que son époux est anglais et qu’elle s’est éclaircie la peau alors qu’elle était déjà en couple avec lui, avec deux enfants.

Elle va également souligner d’autres points importants dans la vidéo. Elle ne se sent pas appartenir à une communauté quelconque, elle l’a dit elle même dans son interview, ce qui réponds clairement à un article que j’avais écrit il y a quelque mois intitulé « Tous les noirs ne sont pas mes frères » qui avait choqué pas mal de monde. Trop d’africains continuent d’imaginer à tort qu’il existe un sentiment naturel de fraternité entre deux personnes parce qu’elles ont une couleur de peau semblable liée à leur origine géographique. Or c’est faux. Avoir la peau noire ou marron, ne fait pas de vous mon frère. Loin de là!!

Comme pour la question du défrisage des cheveux, la réponse d’Irène était la même que ce qu’on entends à chaque fois que la question est évoquée : « Non je ne veux pas être blanche, je veux juste changer de peau ». Encore une fois, il ne s’agit pas de stigmatiser les filles qui se défrisent les cheveux mais bien de comprendre ceci : L’esprit humain est particulier en ceci qu’il est capable de trouver une justification à sa propre destruction et la rationnaliser. Le fait que le défrisage puisse être un risque grave pour la santé des femmes d’après des études ne les empêche pas de le faire et qui le pourrait d’ailleurs.

En effet tout cela dénote d’une réalité que beaucoup ignorent dans les communautés africaines : la rationalisation de comportements destructeurs. Il ne s’agit pas ici de stigmatiser les femmes qui pratiquent le blanchiment de la peau, mais bien de faire prendre conscience d’une réalité. Le blanchiment de la peau n’est pas un soin du corps ou une mode. Et nul besoin de lier cela à une question identitaire et revendicatrice, mais simplement à des questions de santé. Cela devrait être traité comme tel.

Voici un panel des questions posées par les protagonistes:
– Vous avez grandi au Cameroun, c’est bien ça ?
Effectivement, je viens d’une famille très modeste, mais dans une famille « mixée »,
car ma mère a la peau claire et mon père a la peau très noire, il y a un « métissage » dans notre famille.
Lorsque vous regroupez tout ce monde, vous remarquez que la peau claire est plus belle que la peau noire.
Ceci a été un réel impact pour moi dans ma carrière, j’ai été miss cameroun, j’ai fait des défilés en angletterre pendant un moment quand j’avais 16 ans par exemple.
– Quand vous étiez enfant, quand avez vous remarqué que votre peau était plus noire que celles de vos soeurs ?
C’était à l’âge 6/7 ans, à cette âge là, tu connais déjà qu’elle est ton type de peau […]Et Les gens allaient souvent chez les filles à peau claire et disait « oh qu’elle est mignonne » et tu grandis avec ça et tu finis par te dire que la peau claire est plus belle et un véritable critère de beauté.
– Vous vous souvenez à quelle âge, vous vous êtes dit, je vais m’éclaircir la peau ?
c’était très récent, il y a 7 ou 8 ans, j’ai effectué un défilé ici et j’étais beaucoup plus foncée […] J’apprécie Naomi Campbell effectivement, les filles à la peau foncée sont très tendance dans le milieu, quand un mannequin est noire, elle a souvent la peau foncée.
J’ai été prise dans divers show uniquement pour ma peau foncée, je devais ressembler aux stéréotypes d’une fille noire dans ce milieu.
– Que répondez vous aux gens qui vous disent que vous essayez de devenir blanche ?
J’ai répondu encore hier à une personne, qui m’a posé la même question, je lui ai dit qu’en aucun aucun cas j’essayais de changer de race, mais pour moi le blanchiment de la peau ce n’est qu’un critère de beauté […]
– Vous avez connu énormément de succès en ayant la peau foncée, les saisons changent et les tendances aussi et vous pourrez sans doute pas revenir en arrière, ce n’est pas comme un manteau, non ?
Pas tout à fait vous pouvez aisément stopper le blanchiment, mais je ne suis pas encore à ce stade, je n’ai pas envie d’arrêter car les gens me le disent, c’est comme ça que j’aime me voir ainsi

QUI EST IRÈNE MAJOR THE « QUEEN OF INGRESS » ?!

Elle fascine, dérange, intrigue et attise les plus curieux(ses) de la digisphère mais une question subsiste : qui est IRÈNE MAJOR ?

Cette femme aux multiples facettes éberlue la toile par son extravagance toujours plus recherchée, et expose devant un parterre médusé, le contraste entre sa vie de famille et sa passion pour la mode.

Il y a de cela quelques mois déjà, j’ai (de façon assez aléatoire) fait la rencontre de Irène Major. Nous nous sommes croisées durant la semaine de la mode à Paris lors d’un défilé. Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps d’échanger ce jour là, chacune courrait après le temps pour ne pas être en retard au show suivant etc… Le hasard faisant bien les choses, nous avons pu échanger de façon plus personnelle quelques mois plus tard.

J’ai découvert une femme euphorique et pleine d’énergie qui a tout simplement un positivisme plutôt contagieux ! Toute le monde le sait (depuis le temps que j’en parle), les femmes trop classiques ne m’ont jamais plus attirées que cela (stylistiquement parlant). Je suis réellement fascinée par ces femmes, qui font de la vie leur runway et, qui n’hésitent pas à jouer entre le rétro, le futurisme et le moderne sans aucune retenue. Elles ont pour seuls codes les leurs ! Parée de gants, de couleurs affirmées ainsi que de chapeaux grandes dames, on pourrait penser qu’Irène Major puise son style fantasque entre Buckingham palace, Rodeo Drive et flushing queens…Après plusieurs échanges et une invitation pour Londres (oui j’y suis invitée), j’ai trouvé le personnage fascinant ! Il fallait à tout prix vous faire découvrir le profil atypique et authentique d’une femme hors du commun et pourtant très terre à terre !

Elle est d’une excentricité qui n’a d’égale que Grace Jones, Lady Gaga, et Prince… Des marques les plus prestigieuses, aux jets privés en passant par les soirées mondaines avec la Reine Elizabeth II en personne, la vie luxuriante de Irène Major déchaîne les passions…

A l’aube de Noël, j’ai pris un réel plaisir à me plonger dans son univers afin de débusquer ses habitudes, ses passions et même sa liste de Noël !!!

Voici une interview qui vous donnera un bref aperçu de Irène Major : Queen of Ingress !

V : Qui es-tu, que fais-tu dans la vie, où vis-tu, quels sont tes origines ?
Irène Major : Je suis Irène Major, Lady Hailes (titre écossais de noblesse) ou alors « Queen of Ingress » ceci par rapport à ma demeure en Angleterre, Ingress Abbey. Je suis mariée a mon époux qui est propriétaire de l’annuaire royale et aristocrate britannique « Burke’s Peerage » et, nous sommes descendants de Hailes Castle, d’origine écossaise, cela explique l’origine de nos titres de Lady et de Lord. Je suis d’origine Camerounaise d’une famille de 9 enfants dont je suis le 7eme. Je suis mannequin, chanteuse, actrice, star de la télé anglaise, designer, et ex Miss Lions Cameroun. Je suis également mère de 5 enfants et philanthrope – ambassadrice pour International Habor et fondatrice de ma charité IM Life.

V : Comment s’est passée ton enfance (qui était Irène la fille avant d’être Irène la femme et mère) ?
Irène Major : Venant d’une grande famille de 9 enfants et d’un père dans l’armée, ceci nous a emmené à faire beaucoup de déplacements et d’affectations. Maman a toujours été le pilon et la force tranquille de la famille. Cette dernière énormément religieuse et pleine d’amour m’a passée des grandes leçons de la vie. Nous avons eu une enfance très heureuse, joyeuse mais surtout simple. Mon papa m’a appris qu’une bonne éducation est la clé du succès et toutes ces valeurs, j’essaye de les passer à mes enfants.

V : Le plus beau regard qu’on ait posé sur toi ?
Irène Major : A part mon mari le regard d’un de mes bébés. (De mémoire cela fait quasiment 18 ans de vie commune que Irène partage avec son mari. Il faudra qu’elle me le confirme au cas ou je dis des bêtises).

V : Effet le plus marquant dans ta vie ?
Irène Major : Être maman.

V : Du Cameroun à Londres, fondue à la bourgeoisie Anglaise, est-ce une histoire à la Pretty Woman que tu vis depuis bientôt 2 décennies ?
Irène Major : Oui et non, car petit à petit l’oiseau fait son nid et avec notre côté entrepreneur, nous bâtissons (mon mari et moi) nôtre empire quant au reste, le futur nous dira car nous sommes au début de nos rêves et comme je le dis très souvent « I will stop when I R.I.P. »

V : Tu sembles avoir une vie luxuriante, (tu vis littéralement dans un château, rencontre la Reine d’Angleterre, fréquentes les lieux les plus mondains d’Europe, voyages en jet…) Comment fais-tu pour garder les pieds sur terre ? Est-ce que ça t’arrive de vouloir troquer cette vie pour une plus « normale ».
Irène Major : Ma vie est normale. En dessous de tout l’aspect bling, il y a Irène la maman, la sœur, la fille, l’épouse … Je n’ai pas changé, tous ceux qui me connaissent peuvent en témoigner et j’adore cela.

V : Considères-tu mener une vie de femme lambda (fais-tu encore la cuisine, accompagnes-tu tes enfants à l’école, contrôles-tu les devoir…) ?
Irène Major : Peut-être pas tout mais j’essaye. Je suis une bonne épouse. Je fais des petits plats à mon mari et quant aux enfants, « we are having fun ».

V : A quoi ressemblent 24h dans ta vie ?
Irène Major : J’essaye de remplir mon rôle d’épouse, maman de 5 enfants, mes devoirs d’une star, donc beaucoup de caméra et shooting; j’adore la mode a l’extravaganza !

vous pourriez aussi aimer
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.