Le système des Nations Unies mobilisé contre Ebola en RDC

En République démocratique du Congo, la délégation de l’OMS et de l’ONU a rencontré la presse jeudi après avoir visité la ville de Beni où Ebola fait rage.

L’OMS a déclaré qu’elle s’attaquait aux problèmes qui ralentissent la réaction sanitaire face à l’épidémie, notamment la méfiance de la population et la méconnaissance de la maladie dans la plupart des communautés touchées.

L’instabilité du contexte sécuritaire est un gros problème, mais l’ONU espère apporter une solution efficace. Le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, appelle les groupes armés à coopérer.

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“Au sujet des groupes armés, comme vous le savez, le virus est dangereux pour tout le monde. J’espère donc qu’ils comprendront cela et qu’ils coopéreront également. Parce que c’est dangereux pour eux aussi”.

“Je peux dire que l’insécurité est un virus et Ebola est un autre virus. Parce que les deux tuent des gens ; et j’espère que les groupes armés coopéreront dans l’intérêt des gens qui souffrent dans cette partie de la RDC. Et il faut qu’ils reviennent à la raison”.

L’insécurité est un virus et Ebola est un autre virus
Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, a promis un changement de stratégie.

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De nouvelles stratégies qui impliquent tous les partenaires travaillant dans la riposte sanitaire et ceux qui assurent la sécurité dans les zones touchées.

“Nous avons décidé de sécuriser Beni, de nous concentrer sur cette ville qui est à la fois l’épicentre de l’épidémie d’Ebola et le centre de notre riposte à cette épidémie. Et la ville de Beni n’a pas été attaquée depuis trois semaines”.

“Nous espérons que cela va continuer. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que ce soit le cas”.

Depuis août, il y a eu 308 cas et 191 décès dans l’est de la RDC. L’OMS a déclaré que l’épidémie actuelle est en voie de dépasser l’épidémie précédente, la plus importante, qui s’était déclarée à Yambuku en 1976, avec 318 cas et 280 décès.

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