Problème Isja et les deux pharmaciens licencié – Le Collectif « AND SAMM JIKKO YI » lance un appel

Réunie ce mercredi à la mosquée de Point E, le collectif AND SAMM JIKKO YI pour dénoncer le cas des deux «2 » pharmaciens licencié à la pharmacie Guigon, le cas de la note de service IEA (Institut Européen des Affaires) interdisant la prière dans l’enceinte de leur établissement et le cas d’ISJA (Institut Saint Jeanne d’Arc) qui veut imposer un règlement intérieur qui viole les lois et règlements du pays.

Le coordinateur du collectif Ababcar Mboup en compagnie de ses imams comme Imam Cheikh,

Omar Diagne, Imam Pape Mboup, Imam Pape Mbaye, Imam Aboubacry Faye, Serigne Dame Diop et Sokhna Soda Diop ont tous donnés leurs cries du cœur concernant la situation du pays.

Premièrement la Direction de la pharmacie guigon sort une note de service, interdisant au personnel, composé de 80% de musulmans de faire la prière aux heures de travail. Près de deux mois après, notamment le 25 juillet que le directeur général Bernard Henri Guigon leur notifie leur licenciement pour mauvaise manière de servir et insubordination. DR Khadim Dioum et Dr Dame Dia sur le faites « d’aller faire leur prière », ce qui n’a pas plu à la Direction de la pharmacie.

Deuxièmement, En Aout 2019 l’Institut Européen des Affaires établie à Dakar publie à Dakar une note de service très osées à l’intention du personnel enseignant et administratif ainsi que les étudiants de l’école « En conformité avec l’article 13 du règlement intérieur de l’établissement IEA-Dakar. Se référant à la charte de laïcité de l’établissement, la loi d’orientation et de programme pour la refondation de l’école de la République, il est porté ç la connaissance de toutes et tous que l’IEA est une institution laïque, par conséquent, il est formellement interdit de prier dans l’enceinte de l’établissement. »

Troisièmes, le mardi 03 Septembre 2019, ce fut la rentée des classe à l’institut Sainte Jeanne d’Arc de Dakar. Avant le début des cours, toutes les élèves voilées furent sorties de classe et parquée dans la cour de l’école, en attendant l’arrivée de leurs parents. La direction de l’ISJA leur signifie que l’article 5 du règlement intérieur exige des élèves « une coiffure découverte », ce qui n’est pas conforme avec l’accoutrement des 23 élèves voilées.

Le coordinateur du collectif AND SAMM JIKKO YII déclare qu’au regard de provocation inacceptables, dans un pays comme le Sénégal, et demande si la succession chronologique des faits et la similitude des procédés, ne s’inscrivent-ils pas dans une logique de déstabilisation de notre pays via des attaques frontales contre la foi des habitant de ce pays ?

Selon Ababcar Mboup les autorités religieuses, politiques et coutumières, ainsi que le citoyen lambda sont tous interpellés par ces dérapages gravissimes qui dénotent un manque criard de respect à l’égard de l’islam et des musulmans.

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