La revue de presse Afrique du 05 février 2018

A la Une : le Maroc champion d’Afrique

Les joueurs marocains célèbrent le but d’Ayoub El Kaabi face à la Namibie, en quart de finale du CHAN 2018.Courtoisie de la CAF Ils font bien sûr la Une de la presse marocaine les hommes d’Hervé Renard. Les Lions de l’Atlas ont étrillé le Nigéria (4-0) hier dimanche au stade Mohammed V de Casablanca pour s’offrir à domicile leur premier sacre dans un Championnat d’Afrique des nations. « Une performance d’autant plus impressionnante, souligne le magazine Tel Quel , que le Maroc n’était jamais allé au-delà des quarts de finale lors de leurs deux premières participations en 2014 et 2016. (…) L’homme fort du Maroc dans cette compétition est sans conteste Ayoub El Kaabi, pointe encore Tel Quel. L’attaquant de Berkane, très actif durant ce match, est récompensé à la 73e minute, où il reprend victorieusement un centre à ras de terre de Nahiri, signant ainsi le 4e but des Lions. Une belle manière de conclure une compétition qu’il a dominée de la tête et des épaules (9 buts en 6 matches, record sur une édition), le tout sous les yeux du sélectionneur Hervé Renard. »

« Les Marocains, peuple de football, ont enfin un titre à faire valoir à leur palmarès vierge depuis 1976, s’exclame Le Matin, 1976, date du premier sacre marocain sur la scène continentale à Addis-Abeba en Coupe d’Afrique des Nations. »

Hier, donc, poursuit le journal, « poussés par 35.000 supporters acquis à leur cause et devant le Prince Héritier Moulay El Hassan, les hommes de Jamal Sellami n’ont fait qu’une bouchée du Nigeria grâce aux buts de Zakaria Hadraf auteur d’un doublé, Walid Karti, et l’inévitable Ayoub El Kaabi. Ce dernier est sacré meilleur buteur du CHAN avec 9 réalisations. Ayoub El Kaabi qui a été élu meilleur joueur du tournoi. »

Lendemains électoraux agités en Guinée ?

Dans la presse du continent également, les municipales en Guinée… Là aussi, cela faisait un bail… Les Guinéens attendaient ce scrutin depuis 2005. « Treize ans après les dernières élections communales, les Guinéens étaient de nouveau conviés à choisir leurs élus locaux hier, s’exclame Ledjelyà Conakry. Plus de 5 millions d’électeurs avaient à élire ceux qui devront administrer les 342 communes rurales et urbaines du pays pour les cinq prochaines années. Un rendez-vous attendu et réclamé notamment avec des séries de manifestations s’étant souvent soldées par des pertes en vies humaines, des blessés, des interpellations ainsi que des dégâts d’envergure sur des biens publics et privés. Pour autant, les électeurs ne se sont point bousculés devant les urnes, relève Ledjely. (…) Des électeurs peu enthousiastes, mais un scrutin globalement calme. Même si par endroit, des tentatives de fraude sont dénoncées par les états-majors politiques. Des griefs qu’il faudra gérer avec célérité, responsabilité et intelligence, pointe le site d’informations guinéen, pour éviter des lendemains électoraux agités. »

En effet, pointe Wakat Séra à Ouaga, « les principaux chefs de l’opposition, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré sont déjà sur le sentier de guerre. Les deux opposants dénoncent des irrégularités liées au défaut de matériels et des fraudes. (…) Mauvaise foi de perdants potentiels, contestations habituelles d’opposants, ou réalités du terrain ? En tout cas, ces dénonciations sonnent comme des menaces sérieuses qui pèsent sur des élections locales longtemps désirées mais surtout sur une paix qui a toujours été une denrée rarement acquise pour de bon en Guinée. Surtout en période électorale où les nerfs sont à vif et les militants chauffés à blanc, le tout sur fond de relents ethnicistes. »

Procès Sall : comme sur un ring…

Enfin, au Sénégal, le procès de Khalifa Sall va enfin pouvoir débuter réellement…

« Après plusieurs jours de débats autour des procédures de nullités, c’est ce matin que le ‘vrai’ procès de Khalifa Sall commence, relève La Tribune à Dakar. (…) Lui comme ses co-prévenus sont appelés à dire la vérité, rien que la vérité : à savoir dans quelles voies et de quelle manière l’argent public de la ville de Dakar a été utilisé ? (…) Les coups de poing vont pleuvoir, s’exclame encore le quotidien dakarois. Pas comme sur un ring, mais plutôt dans l’agressivité, jusque- là contenue, qui ne va pas manquer de s’exprimer verbalement. Qui pour enfoncer le maire de la capitale, qui pour tout faire pour l’extirper des griffes de dame justice. »

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